
Pour la deuxième année consécutive, le chiffre d’affaires de Fountaine-Pajot est à la hausse : + 8,8%.
Fountaine Pajot, un des leaders mondiaux de la fabrication de catamarans de croisière a pubié lundi soir son chiffre d'affaires pour la saison 2011-2012. La société a réalisé une deuxième année consécutive de croissance de son activité. Son chiffre d’affaires est en effet en hausse de 8,8%, à 38,4 M€, et est en ligne avec les objectifs de développement commercial.
Le segment haut de gamme, décliné sous le label « Flagship Class », a progressé très significativement (+38%), avec un niveau d’activité à 14,8 M€, soit 38% du volume total des ventes. De son côté, le segment cœur de gamme, en léger retrait (-10%) avec un chiffre d’affaires de 21,8 M€ est attendu en net rebond pour 2012/2013.
Actuellement en déplacement aux Etats-Unis pour présenter ses nouveaux modèles, le président du chantier naval Fountaine-Pajot se montre prudent. « Il faut relativiser les chiffres, explique-t-il. Nous avons connu une baisse assez forte avec la crise et nous sommes actuellement dans une période de reconquête. » Mais son voyage Outre-Atlantique participe justement au modèle de croissance suivi par le chantier naval : « Nous avons choisi de nous tourner vers l’investissement. Ce sont les nouveaux modèles qui tirent la croissance. »
Les ventes du Sanya 57 ont ainsi dopé le segment haut de gamme, « Flagship Class ». Jean-François Fountaine, le président du chantier naval, explique avoir profité d’un vide de la concurrence sur cette taille de bateaux.
Désormais, le chantier naval mise sur un nouveau modèle de « cœur de gamme », l’Hélia 44. « Nous avons réussi à bien le lancer, se réjouit Jean-François Fountaine. Et nous avons délibérément choisi de préparer un lancement international avec d’abord Cannes, La Rochelle, puis Istanbul, Annapolis et en janvier 2013 ce sera Düsseldorf. »
Et c’est justement à l’international que se situe l’une des recettes du succès pour Jean-François Fountaine : « Il ne faut pas trop typer un bateau pour lui permettre de naviguer à la fois aux Caraïbes et dans des mers plus tempérées. »
Enfin, le chantier naval cherche à garder le bon équilibre entre l’élégance de la ligne et le confort demandé par les clients.