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La 10e édition de la Route du Rhum ne s’élancera qu’en novembre 2014 de Saint-Malo pour rallier Pointe-à-Pitre mais l’organisateur de la plus mythique des transatlantiques est d’ores et déjà en quête de nouveaux partenaires. Le point avec Benoît Loquier, directeur commercial et marketing de Pen Duick.
Affichant un budget global d’environ 6 M€, la Route du Rhum, qui peut s’appuyer sur une flotte de partenaires, dont la ville de Saint-Malo, la région Bretagne, la région Guadeloupe et la CCI du Pays de Saint-Malo, cherche un nouveau partenaire-titre, qui apporterait un budget de l’ordre de 2,2 M€, ou deux partenaires principaux, pour un ticket d’entrée fixé à 1,1-1,2 M€. « La Banque Postale avait signé pour deux éditions. Nous cherchons aujourd’hui un sponsor-titre pour la remplacer, ou deux partenaires principaux qui auront bien entendu l’exclusivité sur leur secteur », nous explique Benoît Loquier, directeur commercial et marketing de Pen Duick. Un ou des partenaires, dont Pen Duick espère bien pouvoir dévoiler le nom en décembre lors du Nautic de Paris. « A la suite de l’arrêt du partenariat avec La Banque Postale, le Groupe Télégramme, propriétaire de la course, s’est dit qu’on ne pouvait pas continuer à se focaliser sur le côté historique et mythique de la course », poursuit-il. Ainsi, Pen Duick a repensé son offre de partenariats en proposant même un package pour un partenaire qui voudrait s’associer à l’intégralité des courses que nous organisons, à savoir la Route du Rhum, la Generali Solo, la Transat Bretagne-Martinique et la Transat AG2R. La course peut également encore accueillir deux ou trois fournisseurs officiels. Le ticket d’entrée est fixé à 100-150.000€.
« Nous avons identifié trois axes importants : la visibilité offerte aux partenaires, le retour sur investissement et le volet relations publiques qui est assez complexe vu le nombre d’invités au départ de la course, souligne Benoît Loquier, qui confie également que Pen Duick a décidé de retravailler l’identité visuelle de la course, ce qui passe par un changement de logo. « Nous travaillons là-dessus avec Nicolas Gilles. C’est important que la Route du Rhum ait une vraie identité visuelle pour une meilleure lisibilité de la marque ». Et pour garantir un maximum de visibilité au ou aux futur(s) partenaire(s), et leur permettre de développer leur notoriété, les organisateurs de la course ont d’ores et déjà signé des accords avec plusieurs grands médias tels que Le Figaro, France Télévisions, Radio France, Le Télégramme ou encore Ouest-France. Les partenaires bénéficieront en outre de visibilité sur tous les supports de communication de la course mais également sur le terrain, au départ et à l’arrivée. En ce qui concerne le retour sur investissement et l’activation du partenariat, les organisateurs discutent avec chaque partenaire potentiel pour bien cerner leur problématique, la manière dont ils veulent activer le partenariat, l’histoire qu’ils veulent raconter et leur proposer la meilleure solution possible. Et pour permettre aux skippers, aux armateurs et aux annonceurs potentiels de se rencontrer, Pen Duick a créé le « Club entreprises Pen Duick », dont la première réunion a eu lieu en mai dernier à Paris. « Nous réunissons armateurs, skippers et prospects au sein d’un même lieu. Cela favorise les échanges et cela permet aux prospects de découvrir l’univers de la voile, de rencontrer les marins, de voir qu’ils ont un discours très professionnel, qu’ils ont de belles histoires à raconter, indique Benoît Loquier. Le but est également de permettre aux skippers qui cherchent à boucler leur budget de rencontrer des entreprises potentiellement intéressées. Sur la dernière Transat Bretagne-Martinque, dix marins sont restés à quai faut d’avoir pu boucler leur budget à temps, c’est dommage ». La prochaine réunion devrait avoir lieu à la mi-octobre à Saint-Malo. Le nouveau logo de la course y sera dévoilé.