Deux jours après la victoire de François Gabart, dimanche, le groupe Exacompta Clairefontaine annonce son retrait de la course. Son engagement va désormais se focaliser sur une action d'intérêt général au profit de la communauté scientifique.
La victoire de François Gabart à La Grande Motte, devant Nicolas Charbonnier, Fred Le Peutrec et Erwan Tabarly, était la 24e et dernière édition du Trophée sponsorisée par Clairefontaine. Le groupe s'était engagé sur cet événement en 1990 avec Yvan Griboval de SailingOne. Le Trophée se poursuivra donc sous l'appellation Trophée des champions de voile. Il continuera de réunir des champions de disciplines différentes de la voile internationale à égalité de chances sur ces catamarans spectaculaires de 7,65 mètres tous identiques, les SailingOne 25, exclusivement conçus et seulement utilisés jusqu'ici pour ce show nautique. D'autres annonces sur l'évolution de cet événement sont attendues dans les semaines à venir.
Un changement de cap pour Clairefontaine
Au moment d'annoncer ce changement de cap, le sponsor assure: "Depuis 1990, le Groupe Exacompta Clairefontaine et ses principales marques - Clairefontaine, Exacompta, Quo Vadis et Rhodia - ont participé à l'écriture de l'histoire des compétitions de voile internationales avec la création de concepts de voile-spectacle qui se sont peu à peu imposés, aussi bien dans l'America's Cup qu'aux Jeux Olympiques." Ajoutant que certains champions, comme les Néo-Zélandais Chris Dickson en 1994, puis Dean Barker en 2000, ont découvert la compétition sur les catamarans monotypes du Trophée Clairefontaine. En tout, 27 champions étrangers, venus de dix pays différents, ont couru le Trophée Clairefontaine en vingt-quatre éditions. D'autres ont découvert ce show nautique à l'étranger, comme le Néo-Zélandais Grant Dalton à Cadiz (Espagne) en 1998, toujours sous le logo Clairefontaine affiché dans la grand-voile.
Désormais, le groupe Exacompta Clairefontaine va apporter son soutien à l'association Meroceans, dont la vocation est de concourir à la défense de l'environnement océanique naturel. Il s'agit de sensibiliser et d'éduquer le plus large public aux causes et aux conséquences du changement climatique au gré d'observations à l'interface océan - atmosphère dans des zones maritimes peu ou pas explorées scientifiquement.
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