Faire son choix parmi les balises de détresse

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Par Figaro Nautisme

La seule balise officielle, dédiée à la sécurité avec une couverture mondiale, est la Sarsat-Cospas. Son but est la localisation par satellites des messages de détresse envoyés par des engins mobiles (avions, navires, etc.). Fixe ou portable, le choix est maintenant offert.

La seule balise officielle, dédiée à la sécurité avec une couverture mondiale, est la Sarsat-Cospas. Son but est la localisation par satellites des messages de détresse envoyés par des engins mobiles (avions, navires, etc.). Fixe ou portable, le choix est maintenant offert.

Une couverture mondiale
Pour pouvoir couvrir la totalité du globe, ce système fait appel à deux réseaux de satellites (un géostationnaire et un en orbite basse). Lorsque l’on déclenche une balise, le satellite le plus proche capte les signaux et les retransmet vers l’une des stations au sol (32 automatiques et 22 centres de mission) chargée de traiter le signal. La balise émet un signal toutes les cinquante secondes pendant quatre dixièmes de seconde et ce pratiquement en permanence sur la fréquence 406 Mhz. Le premier satellite qui le reçoit le transmet à la station terrestre la plus proche. Le temps maximum entre le déclenchement de la balise et la réception du message par la station terrestre est au maximum de 3 à 5 minutes. Pour que la station soit à même d’identifier le navire, le message transmis comprend obligatoirement un numéro propre à celui-ci : le MMSI (Marine Mobile Service Identity), le même que pour la VHF ASN et le standard C. La deuxième fréquence utilisée est le 121,5 Mhz, elle permet d’affiner les recherches finales, mais il ne faut pas s’attendre à obtenir une précision mieux que 2 milles. Pour parfaire cette précision, il est conseillé de s’équiper d’une balise disposant d’un GPS interne. Dans ce cas, la position GPS (entre 5 et 15 m) permet une localisation précise.
 

Fixe ou portable
Il faut distinguer deux types de balises : les fixes et les portables. Les fixes que l’on trouve sous le nom d’EPIRB, doivent être enregistrées avec un numéro MMSI propre au bateau. Si vous avez d’autres appareils nécessitant un numéro MMSI, par exemple, une VHF ASN, il sera identique. Une telle balise est obligatoirement propre à un navire. Elle est étanche, flottante, l’autonomie est au minimum de 48 heures et elle doit posséder un feu flash.
La balise portable PLB (Personal Locator Beacon) assure les mêmes fonctions que l’EPIRB. La différence est au niveau de la programmation. Une PLB peut être enregistrée au nom d’une personne ou avec un numéro MMSI. La PLB standard offre l’avantage de pouvoir être utilisée à titre personnel. Appréciable pour ceux qui sont amenés à changer de bord ou à louer des bateaux. L’autonomie doit être au minimum de 24 heures. Sur les nouveaux modèles, celle-ci peut atteindre 48 heures. L’étanchéité est obligatoire mais pas la flottabilité. Le dernier modèle est une PLB pouvant être programmée avec un numéro MMSI. Dans ce cas, elle doit être étanche.
 

Le bon choix
Pour une utilisation à poste sur un bateau, le choix se portera sur un modèle EPIRB fixe. Pour une utilisation personnelle, la PLB est toute indiquée. Quel que soit le modèle, il est préférable de le prendre avec GPS interne pour la précision et avec la plus grande autonomie.
 

Diaporama
L'équipe
Nathalie Moreau
Nathalie Moreau
Nathalie Moreau
Nathalie Moreau est l’atout voyage et évasion de l’équipe, elle est passionnée de croisières et de destinations nautiques. En charge du planning rédactionnel du site figaronautisme.com et des réseaux sociaux, Nathalie suit de très près l’actualité et rédige chaque jour des news et des articles pour nous dépayser et nous faire rêver aux quatre coins du monde. Avide de découvertes, vous la croiserez sur tous les salons nautiques et de voyages en quête de nouveaux sujets.
Gilles Chiorri
Gilles Chiorri
Gilles Chiorri
Associant une formation d’officier C1 de la marine marchande et un MBA d’HEC, Gilles Chiorri a sillonné tous les océans lors de nombreuses courses au large ou records, dont une victoire à la Mini Transat, détenteur du Trophée Jules Verne en 2002 à bord d’Orange, et une 2ème place à La Solitaire du Figaro la même année. Il a ensuite contribué à l’organisation de nombreux évènements, comme la Coupe de l’America, les Extreme Sailing Series et des courses océaniques dont la Route du Rhum et la Solitaire du Figaro (directeur de course), la Volvo Ocean Race (team manager). Sa connaissance du monde maritime et son réseau à l’international lui donnent une bonne compréhension du milieu qui nous passionne.
Il collabore avec les équipes de METEO CONSULT et Figaro Nautisme depuis plus de 20 ans.
Sophie Savant-Ros
Sophie Savant-Ros
Sophie Savant-Ros
Sophie Savant-Ros, architecte de formation et co-fondatrice de METEO CONSULT est entre autres, directrice de l’édition des « Bloc Marine » et du site Figaronautisme.com.
Sophie est passionnée de photographie, elle ne se déplace jamais sans son appareil photo et privilégie les photos de paysages marins. Elle a publié deux ouvrages consacrés à l’Ile de Porquerolles et photographie les côtes pour enrichir les « Guides Escales » de Figaro Nautisme.
Albert Brel
Albert Brel
Albert Brel
Albert Brel, parallèlement à une carrière au CNRS, s’est toujours intéressé à l’équipement nautique. Depuis de nombreuses années, il collabore à des revues nautiques européennes dans lesquelles il écrit des articles techniques et rend compte des comparatifs effectués sur les divers équipements. De plus, il est l’auteur de nombreux ouvrages spécialisés qui vont de la cartographie électronique aux bateaux d’occasion et qui décrivent non seulement l’évolution des technologies, mais proposent aussi des solutions pour les mettre en application à bord des bateaux.
Jean-Christophe Guillaumin
Jean-Christophe Guillaumin
Jean-Christophe Guillaumin
Journaliste, photographe et auteur spécialisé dans le nautisme et l’environnement, Jean-Christophe Guillaumin est passionné de voyages et de bateaux. Il a réussi à faire matcher ses passions en découvrant le monde en bateau et en le faisant découvrir à ses lecteurs. De ses nombreuses navigations il a ramené une certitude : les océans offrent un terrain de jeu fabuleux mais aussi très fragile et aujourd’hui en danger. Fort d’une carrière riche en reportages et articles techniques, il a su se distinguer par sa capacité à vulgariser des sujets complexes tout en offrant une expertise pointue. À travers ses contributions régulières à Figaro Nautisme, il éclaire les plaisanciers, amateurs ou aguerris, sur les dernières tendances, innovations technologiques, et défis liés à la navigation. Que ce soit pour analyser les performances d’un voilier, explorer l’histoire ou décortiquer les subtilités de la course au large, il aborde chaque sujet avec le souci du détail et un regard expert.
Charlotte Lacroix
Charlotte Lacroix
Charlotte Lacroix
Charlotte est une véritable globe-trotteuse ! Très jeune, elle a vécu aux quatre coins du monde et a pris goût à la découverte du monde et à l'évasion. Tantôt à pied, en kayak, en paddle, à voile ou à moteur, elle aime partir à la découverte de paradis méconnus. Elle collabore avec Figaro Nautisme au fil de l'eau et de ses coups de cœur.
Max Billac
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Max est tombé dedans quand il était petit ! Il a beaucoup navigué avec ses parents, aussi bien en voilier qu'en bateau moteur le long des côtes européennes mais pas que ! Avec quelques transatlantiques à son actif, il se passionne pour le monde du nautisme sous toutes ses formes. Il aime analyser le monde qui l'entoure et collabore avec Figaro Nautisme régulièrement.
Denis Chabassière
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Naviguant depuis son plus jeune âge que ce soit en croisière, en course, au large, en régate, des deux côtés de l’Atlantique, en Manche comme en Méditerranée, Denis, quittant la radiologie rochelaise en 2017, a effectué avec sa femme à bord de PretAixte leur 42 pieds une circumnavigation par Panama et Cape Town. Il ne lui déplait pas non plus de naviguer dans le temps avec une prédilection pour la marine d’Empire, celle de Trafalgar …
Michel Ulrich
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Après une carrière internationale d’ingénieur, Michel Ulrich navigue maintenant en plaisance sur son TARGA 35+ le long de la côte atlantique. Par ailleurs, il ne rate pas une occasion d’embarquer sur des navires de charge, de travail ou de services maritimes. Il nous fait partager des expériences d’expédition maritime hors du commun.
METEO CONSULT
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METEO CONSULT est un bureau d'études météorologiques opérationnel, qui assiste ses clients depuis plus de 30 ans. Les services de METEO CONSULT reposent sur une équipe scientifique de haut niveau et des moyens techniques de pointe. Son expertise en météo marine est reconnue et ses prévisionnistes accompagnent les plaisanciers, les capitaines de port et les organisateurs de courses au large depuis ses origines : Route du Rhum, Transat en double, Solitaire du Figaro…