À la différence d’un Boat Club classique, tout se fait depuis l’application smartphone : la réservation, le check-in et le check-out, le démarrage du bateau et même un suivi GPS tout au long de la navigation. À n’importe quel moment, le plaisancier peut contacter un opérateur à distance pour une question ou un conseil. Pour l’ouverture de la saison, Wiziboat est présent dans une trentaine de ports avec une flotte d’une centaine de bateaux.
Comment cela fonctionne ?
« C’est simple : nous avons étalé sur toute la France une flotte de bateaux neufs qui sont entretenus et gérés par des concessionnaires spécialisés de la marque. De son côté, le plaisancier a téléchargé l’application qui lui permet de réserver le bateau qu’il souhaite en fonction des disponibilités et du programme voulu : ski nautique, wakeboard, pêche, plaisance… Mais l’application est aussi la clé qui va permettre de démarrer le bateau ! Elle permet de faire le check-in (et le check-out), à distance avec un expert si besoin, puis grâce à un code, le bateau peut démarrer. Pendant la navigation, l’application se plug à un boîtier embarqué qui permet de suivre en temps réel la position de l’embarcation. Le plaisancier peut contacter un opérateur à distance en cas de besoin pour prendre une décision par exemple. L’objectif est d’être autonome et indépendant, tout en ayant un support à distance. »
Quelle est l’offre ?
« La première formule est de 130 euros par mois, ce qui équivaut en moyenne à une trentaine de sorties en mer par an. Pour 500 euros par mois, vous avez accès à une offre Premium qui permet de naviguer sur toute la flotte de l’ensemble des concessionnaires français, d’avoir un nombre de sorties beaucoup plus importants et surtout des bateaux plus grands, plus haut de gamme… À l’ouverture de la saison, nous avons 12 bases en France soit une trentaine de positionnement dans les ports, pour une flotte d’une centaine d’unités, uniquement des day-boats de moins de 35 pieds, du bateau de ski au semi-rigide, en passant par l’open… »
Quels sont les projets ?
« Nous attaquons la régionalisation de la plate-forme avec un développement en Europe du sud, Espagne et Italie principalement, et l’internationalisation avec un partenaire américain, en Afrique du Sud et en Australie. Concernant la possible intégration d’une offre « voile », nous devrions revoir notre stratégie en terme de "check-in" et "check-out " qui est plus compliqué et en terme d’usage. Actuellement, nos clients réservent sur une demi-journée ou une journée… Notre objectif est que le motonautisme devienne un loisir de consommation instantanée, sans modération et à moindre coût, avec un service garanti et un rapport utilisation/prix satisfaisant. »
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