"Style" est d’ailleurs la dénomination de la version orientée croisière, avec son arceau au-dessus de la descente qui vient libérer le cockpit de l’écoute de grand-voile et recevoir élégamment un dodger textile ou même un bimini. En version "Sport", il disparaît, renvoyant l’écoute en fond de cockpit pour un meilleur contrôle de la voile, qui gagne au passage 6m² à la faveur d’un mât plus haut. L’architecte Massimo Baglio a également doté l’étrave d’une jolie delphinière recevant l’ancre, mais qui surtout, ne demande qu’à porter un grand spi asymétrique synonyme de longues glissades au portant.
Les winches situés immédiatement en avant des deux élégantes barres à roue rendent les manœuvres faciles. Ce n’est pas le génois auto-vireur qui viendra compliquer les choses, mais plutôt illustrer que la performance n’a subi aucune contrainte de jauge. Les lignes, résolument épurées, seront préservées par la présence de grandes bailles à bouts dissimulées dans les assises de cockpit.
À l’intérieur tout concourt à une atmosphère apaisée, harmonieuse, grâce à l’omniprésence de très belles menuiseries en chêne clair et la prédominance du blanc. Les aménagements, signés Nauta Design, sont disponibles en trois ou deux cabines. Dans cette version, la cuisine se prolonge sur l’arrière par des rangements, puis une grande soute à voile accessible depuis le cockpit. L’island bed de la cabine avant, les deux salles d’eau avec leurs douches séparées, le grand carré sur bâbord et la table à cartes aux deux sièges en vis-à-vis, font penser à un bateau plus grand. Alors si la vitesse est en rapport avec l’élégance, nul doute que Grand Soleil tient avec le 42 LC, un futur hit.
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