Avant-première sur un salon, ou modèle trentenaire, la ligne d’un Swan reste incomparable. Signé German Frers, le Swan 48 ne fait pas exception à la règle avec sa robe bleue marine, son pont teck immaculé et ses winches blancs. Le vieux lion Argentin, architecte historique du chantier, a encore rugi, en dessinant une coque promettant les performances d’un racer, un plan de pont facile, et un intérieur luxueux. On dirigera cette jolie unité du bout des doigts, gérant la plupart des manœuvres depuis les barres à roue, sans interférer avec la quiétude des passagers du long cockpit. Les œuvres vives, aux lignes contemporaines, conjuguent puissance et performance pure, avec un volume intérieur surprenant.
Les aménagements sont proposés en trois finitions, à même de séduire les fans de la marque sur tous les continents. Le niveau de finition lui reste le même partout, exceptionnel, jusque dans les moindres détails : véritables pièces de maroquinerie pour les habillages intérieurs, menuiseries faites maison, fonds d’équipets vaigrés…
La version trois cabines semble idéale pour naviguer sans équipage. Les propriétaires investiront la vaste cabine avant avec sa salle d’eau privative. Les invités prendront leurs quartiers à l’arrière-tribord. La troisième cabine, en arrière de la cuisine en L, servira de couchage ponctuel ou de zone de stockage. Tout le monde trouvera en tous cas place dans le vaste carré, complété sur tribord par une partie navigation aux trois configurations possibles : table à carte centrale avec sièges en vis-à-vis, classique dans le sens de la marche, ou en longitudinal avec un sofa.
Avec déjà 24 Swan 48 vendus, il semble bien que les sorciers de Pietarsaari aient donné naissance à un nouvel opus de la saga Nautor’s Swan.
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