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En visitant les stands du salon Nautic à Paris, et particulièrement les halls réservés au motonautisme, la tendance se confirme avec une baisse d’intérêt pour la propulsion vélique et les petits modèles de notre enfance. Du moins en termes d’achats et de nouveaux propriétaires. Faut-il s’en inquiéter ? Non, si l’on en croit les constructeurs. Ces dernières décennies, ils ont multiplié les efforts pour utiliser des matériaux plus légers et moins « impactants » sur l’environnement. A l’image du monde automobile, les motoristes ont aussi paradoxalement travaillé sur les rejets polluants des moteurs tout en favorisant les grandes puissances notamment des « hors-bord ». 250, 300 et même plus de 400 chevaux ! En matière de propulsion hybride ou électrique, ceux-ci ne représenteraient que 1% du marché de la plaisance. Ces systèmes sont encore pénalisés par le poids, l’autonomie et parfois le manque de points de recharges. Au grand dam des défenseurs de la voile traditionnelle, ces freins techniques, idéologiques et souvent politiques laissent encore quelques années aux amateurs de la propulsion thermique !