Les Carnets de PretAixte - chapitre 5 : Mouilles !... quatrième partie

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PretAixte (presque) seul au mouillage de Blue Lagoon, Nanuya Lailai dans l'archipel des Yasawas à l'ouest des Fidji ©Denis Chabassière

3) Les lignes additionnelles

Il n’est pas concevable de partir pour un tel programme sans lignes de mouillages de secours. Mais là aussi un peu de réflexion permet de faire le bon choix, la vraie question est : à quoi servent-elles ?

Une première réponse est : à remplacer le mouillage principal en cas de perte de celui-ci (rupture, abandon volontaire) ce qui revient à reconnaitre que la deuxième ligne de mouillage doit au minimum s’approcher des caractéristiques physiques et de décrochage du mouillage principal. Envisager de remplacer un mouillage principal tout en chaîne par un bout plombé est un non-sens. Il nous faudra donc une ligne secondaire s’approchant de la fiabilité de la principale.

Une   deuxième réponse est : à installer une ligne de mouillage « accessoire », pour un mouillage par l’arrière par exemple, il doit pouvoir être facilement gréer dans l’annexe, léger mais costaud.

Une troisième réponse moins connue est : à mouiller dans le courant… en urgence et en cas de panne moteur.

Dans tous les cas, le poids et l’encombrement vont déterminer notre choix

Mais d’abord un retour sur les ancres.

3.1 Les ancres additionnelles

La technologie des ancres aluminium nous permet de les sélectionner sans beaucoup d’erreur des ancres deux fois moins lourdes et dont les performances sont parfois époustouflantes. Dans les essais des revues nautiques, parfois les ancres aluminium ont des tenues supérieures à leurs concurrentes en acier galvanisé, et sortent de l’épreuve tordues mais sans défaillance de tenue.

Ceci est tellement vrai que dans le tableur d’Artimon seule la capacité de tenue de l’ancre est prise en compte, pas son poids ; et que dans le tableur d’Alain Fraysse même si on considère le poids de l’ancre, la forme conditionne la performance.

Là encore choisir une ancre un cran au-dessus des préconisations du constructeur ne sera ni critiquable ni pénalisable quant au surpoids

Nous avons à bord de PretAixte : une ancre charrue Spade Alu A100 de 12kg et une ancre plate Fortress 23 de 7kg. Pour des raisons d’encombrement la première est dans le pic avant et la seconde dans un coffre du cockpit. Mais je n’hésiterais pas une seule seconde à mouiller en principal avec la Fortress sur fond de sable ou de vase.

Enfin un grappin en acier galvanisé de 1.5 kg.

3.2 La ligne secondaire

On conçoit bien, pour des raisons de poids et d’encombrement que ce sera une ligne mixte chaîne/textile.

Quelle longueur de chaîne ? Le but est que le textile ne touche pas le fond. Comme on mouille rarement à moins de trois mètres d’eau et jamais moins de cinq fois la hauteur d’eau, quinze mètres semble un chiffre raisonnable.

Quel type de chaine ? C’est le moment de s’offrir de la chaîne grade 70 et de réduire le diamètre. Rappelons que la chaîne grade 70 de 8mm à une CMU supérieure à la chaîne grade 40 de 10mm (respectivement 1 792 kg versus 1 250 kg).

Quel type de textile ? Pour obtenir une CMU cohérente équivalente à celle de la chaîne principale, le moins onéreux est de choisir du polyamide 3 torons de 20mm (CMU 1 123 kg),, il a aussi l’avantage d’une élasticité moindre que le 8 torons ou le tressé évitant le phénomène « Yoyo » d’une longue ligne textile au bout de laquelle le navire ne cesse de se balader. On peut opter pour des cordages plus sophistiqués qui permettent de réduire le diamètre type Gleinstein Dock-Twin 18mm qui a une CMU équivalente au 20 mm trois torons, ou Liros Handy elastic, ces deux derniers ont une résistance au frottement supérieure au 3 torons et une élasticité plus importante comme déjà cité. Quelle que soit le cordage choisi la terminaison est une épissure avec une cosse inox.

Quelle longueur de textile ? Sur le tableur d’Artimon on constate qu’avec une ligne mixte dont 15 mètres de chaîne de 8mm grade 70, le décrochage du mouillage avec 55 mètres de câblot dans des conditions de hauteur d’eau similaire au mouillage chaîne et amortisseur survient par un vent de 36 à 51 nœuds, très proche donc du mouillage principal.

Quant aux liaisons : deux manilles Force 7, de 8mm ont une CMU supérieure à la chaîne.

Cette ligne qui pèse 36 kilos peut être maillée indifféremment sur les ancres Spade ou la Fortress.

Pour des raisons d’ergonomie elle est parée dans le pic avant, le textile protégé dans un sac étanche, avec la Spade A100 soit un mouillage total qui accuse 48 kg, quatre fois moins que le mouillage principal

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L'ancre Fortress, démontable, réglable, et redoutable de tenue

3.2 La ligne tertiaire

Son rôle a été défini : Pouvoir être embarquée rapidement sur l’annexe ou utilisée pour un mouillage arrière.

Mixte elle aussi, sa résistance est déterminée par le textile qui la compose : une sangle polyester de 56 mètres de long et 35 mm de large enroulée sur un dévidoir Ankarolina, qui peut être fixé sur le balcon arrière. C’est cette sangle qui détermine les autres paramètres, sa Charge de Rupture est donnée à 3 000 kg soit une CMU à 458 kg pour notre coefficient d’utilisation de 1/6.5. En fait la CMU pour le polyester est vraisemblablement un peu plus élevée.

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Le dévidoir de sangle Ankarolina 35mm, parfait pour un mouillage par l?arrière et un mouillage léger.

En tout cas c’est cette sangle qui est le maillon faible de la ligne, inutile donc de la marier avec de la chaîne de 10mm … Quinze mètres de chaîne de 6mm grade 70 en une charge de rupture à 4 tonnes et une CMU à 1000kg. Les liaisons avec des manilles force 7 de 6mm sont aussi cohérentes avec la CMU de la Chaîne.

L’ensemble de la ligne ne pèse pas 20 kg, et son encombrement est minimum.

Mais au fait quelle est sa plage d’utilisation maxima ? Si on se réfère à la CMU de l’Ankoralina et aux données de Fardage de   l’ABYC pour un voilier de 13 m, la ligne tient jusque 27 nœuds soit force 5 en incluant les rafales à+ 40%. Sur les tableurs dynamiques on obtient 31noeuds pour Alain Fraysse, et 26 à 37 nœuds de vent pour Artimon soit Force 6. Tout cela semble cohérent et même costaud pour une ligne légère !

3.3 les lignes très légères

J’avais appris dans le Solent à la fin des années 70, en régate, à mouiller dans le courant, sans beaucoup de vent, pour attendre la renverse. Un grappin et 100 mètres de tresse polyester de 5mm. Diablement efficace même avec plus de trois nœuds de courant. En fait le « fardage » de la tresse dans le courant plaque le bout’ au fond et tend à faire remonter le bateau au-dessus du point de fixation du grappin. Par la suite tous mes bateaux de régate étaient gréés avec ce type de mouillage. Et dans les pertuis c’est tout aussi efficace !

Pour l’annexe nous avons donc un grappin de 1.5 kg (Manille droite 6mm CR 400 kg CMU 100 kg) et les fameux 100mètres de tresse de 5mm (CR 400 kg CMU 60kg 0.015 kg/m) ; et aussi 100 mètres de tresse polypropylène creuse de7mm pouvant être utilisé comme ligne très légère ou comme touline flottante, utile pour un remorquage par exemple (CR : 500 kg CMU 76 kg. 0.02kg/m).

Tout cela est dans un sac étanche logé dans le pic avant avec le grappin.

4) Synthèse : composition et comparaison des lignes.

Depuis très longtemps nous avons à bord de nos bateaux un petit tableau des différentes lignes et   des vents qu’elles peuvent encaisser. Tout a commencé avec les documents Fortress il y a trente ans. Avec l’âge et l’expérience ces tableaux se sont sophistiqués et plastifiés. De (mauvais) temps à autre ça rassure de les consulter et de savoir que ça va tenir cette nuit !    

4.1 Comment lire ses documents ?

Y figurent les quatre lignes possibles :

Spade acier avec 3 amortisseurs extérieurs (quasi le seul utilisé) nommé A4 en référence aux quatre mètres des amortisseurs 12 mm de diamètre en Handy elastic

Spade acier avec amortisseur extérieur (genre Thoé) nommé A15 en référence aux quinze mètres de l’amortisseur de 18mm Handy elastic , utilisable au besoin en amortisseur plat pont.,

Spade ALU avec 3 torons,

Fortress ALU avec Ankarolina

Pour chaque mouillage sont indiqués les caractéristiques de chaque constituant :

Matériau, poids, longueur, charge de rupture, CMU, et limite élastique quand elle est spécifiée et nécessaire pour le tableur « Dynamique » inventé par Artimon.

Pour chaque mouillage :

- En rouge est surligné le constituant de la ligne qui a la plus faible charge de rupture

- En orange est surligné le constituant de la ligne qui a la plus faible CMU

- En jaune surligné le constituant de la ligne outrepasse ses propriétés physiques ou provoque le décrochage dans les calculs des tableurs « dynamique » d’Artimon.

Les calculs des forces dynamiques et de décrochage sont tous simulés pour une hauteur d’eau de 10m et la plus grande longueur de ligne utilisable

En corollaire sont spécifiés les vitesses de vent et leur équivalent Beaufort incluant les rafales à 40%, correspondant au fardage calculé pour un bateau de 13 mètres par l’American Boat and Yacht Council (ABYC) dont on rappelle qu’ils sont calculables sur http://alain.fraysse.free.fr/sail/rode/forces/forces_b.htm.

Ainsi on peut estimer réaliste les plages de vent maxima supportables, AVEC UNE HAUTEUR DE VAGUE OU DE HOULE ET UNE VITESSE DE COURANT NON SIGNIFICATIVES :

En rouge pour les charges de rupture statiques, en orange pour les CMU statiques, et en jaune pour l’aspect dynamique en intégrant les variations en force et en direction.

L’avant dernière colonne donne les vitesses de vent maxima acceptables, en fonction des éléments constituants la ligne considérée et le fardage supposé ABYC pour un XC42

Dans la colonne tout à droite apparaissent donc trois chiffres de Force Beaufort avec des rafales supérieures de 40% au vent moyen.

En jaune tout à fait en haut à droite la vitesse de vent maxima tolérable en cas de « coup de mou ».

LA PRUDENCE DOIT INCITER A CONSIDERER LES CHIFFRES (VITESSE DE VENT OU FORCE BEAUFORT) COMME ETANT LA LIMITE SUPPORTABLE PAR LA LIGNE CONSIDEREE.

DE MEME IL FAUT REEVALUER A LA HAUSSE LA VITESSE DE VENT POSSIBLE EN CAS:

D’ANNONCE DANS LES BULLETINS DE FORTES RAFALES +15 NŒUDS, OU +25 NŒUDS OU DE VIOLENTES RAFALES > 25 NŒUDS 

OU DE PASSAGE DE FRONT TRES ACTIF SUR LES CARTES SYNOPTIQUES.

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En annexe on trouvera les valeurs de vitesse de vent mini, maxi, moyen, rafales à +40% en fonction des plages de Force Beaufort. Ainsi que le fardage statique maxima calculé pour un bateau de 13 mètres selon les critères AYBC.

Et les échantillonnages des différents constituants : les « chaîneries limousines » pour le métal sont la référence, pour le textile il s’agit du catalogue Liros. Et enfin le code couleur du marquage de chaîne.

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4.2 Analyse du tableau : Quels sont les points remarquables ?

Les trois ancres ont toutes des plages d’utilisation supérieures aux autres constituant de la ligne. Si l’ancre ne dérape pas, à priori elle ne flanchera pas. Chapeau les ancres modernes.

Les CMU des différents constituants sont concordantes, à l’exception de la ligne tertiaire volontairement légère

Dans le mouillage principal c’est la CMU de la chaîne qui limite la tenue. On peut discuter de passer en grade 70

Dans les mouillages mixtes, c’est le câblot qui sera pris en défaut : il ne faut pas mégotter avec le diamètre en nylon ! On remarquera quand même que l’échantillonnage permet de substituer le mouillage principal par le mouillage secondaire.

Ne se discute pas l’amélioration de la ligne par l’emploi de textile : en amortisseur ou en ligne mixte, dans les quatre configurations la tenue dynamique offre une plage d’utilisation supérieure à la CMU statique

La question du mouillage chaîne avec amortisseur textile ne se discute pas elle non plus : c’est le plus tolérant, plus l’amortisseur est long et fort, meilleure est la tenue (Mouillage A4 versus Mouillage A15). Il est aussi très efficace dans sa version longue pour parer « le coup de mou ».

La longueur de ligne ne fait plus trop la différence à partir d’un certain seuil, le poids si. En effet le mouillage secondaire avec 10 mètres de plus que le primaire décroche avant lui, le combat est inégal : 22kg de chaine dans le secondaire pour 142 kg dans le primaire.

Nous connaissons maintenant de manière théorique la résistance mécanique de nos différents mouillages par 10 mètres d’eau. Reste à faire varier deux paramètres tout aussi essentiels : la hauteur d’eau et le « coup de mou ». Ce sera pour le cinquième chapitre.

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Nathalie Moreau
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Nathalie Moreau est l’atout voyage et évasion de l’équipe, elle est passionnée de croisières et de destinations nautiques. En charge du planning rédactionnel du site figaronautisme.com et des réseaux sociaux, Nathalie suit de très près l’actualité et rédige chaque jour des news et des articles pour nous dépayser et nous faire rêver aux quatre coins du monde. Avide de découvertes, vous la croiserez sur tous les salons nautiques et de voyages en quête de nouveaux sujets.
Gilles Chiorri
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Associant une formation d’officier C1 de la marine marchande et un MBA d’HEC, Gilles Chiorri a sillonné tous les océans lors de nombreuses courses au large ou records, dont une victoire à la Mini Transat, détenteur du Trophée Jules Verne en 2002 à bord d’Orange, et une 2ème place à La Solitaire du Figaro la même année. Il a ensuite contribué à l’organisation de nombreux évènements, comme la Coupe de l’America, les Extreme Sailing Series et des courses océaniques dont la Route du Rhum et la Solitaire du Figaro (directeur de course), la Volvo Ocean Race (team manager). Sa connaissance du monde maritime et son réseau à l’international lui donnent une bonne compréhension du milieu qui nous passionne.
Il collabore avec les équipes de METEO CONSULT et Figaro Nautisme depuis plus de 20 ans.
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Sophie Savant-Ros, architecte de formation et co-fondatrice de METEO CONSULT est entre autres, directrice de l’édition des « Bloc Marine » et du site Figaronautisme.com.
Sophie est passionnée de photographie, elle ne se déplace jamais sans son appareil photo et privilégie les photos de paysages marins. Elle a publié deux ouvrages consacrés à l’Ile de Porquerolles et photographie les côtes pour enrichir les « Guides Escales » de Figaro Nautisme.
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Albert Brel, parallèlement à une carrière au CNRS, s’est toujours intéressé à l’équipement nautique. Depuis de nombreuses années, il collabore à des revues nautiques européennes dans lesquelles il écrit des articles techniques et rend compte des comparatifs effectués sur les divers équipements. De plus, il est l’auteur de nombreux ouvrages spécialisés qui vont de la cartographie électronique aux bateaux d’occasion et qui décrivent non seulement l’évolution des technologies, mais proposent aussi des solutions pour les mettre en application à bord des bateaux.
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Journaliste, photographe et auteur spécialisé dans le nautisme et l’environnement, Jean-Christophe Guillaumin est passionné de voyages et de bateaux. Il a réussi à faire matcher ses passions en découvrant le monde en bateau et en le faisant découvrir à ses lecteurs. De ses nombreuses navigations il a ramené une certitude : les océans offrent un terrain de jeu fabuleux mais aussi très fragile et aujourd’hui en danger. Fort d’une carrière riche en reportages et articles techniques, il a su se distinguer par sa capacité à vulgariser des sujets complexes tout en offrant une expertise pointue. À travers ses contributions régulières à Figaro Nautisme, il éclaire les plaisanciers, amateurs ou aguerris, sur les dernières tendances, innovations technologiques, et défis liés à la navigation. Que ce soit pour analyser les performances d’un voilier, explorer l’histoire ou décortiquer les subtilités de la course au large, il aborde chaque sujet avec le souci du détail et un regard expert.
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Charlotte est une véritable globe-trotteuse ! Très jeune, elle a vécu aux quatre coins du monde et a pris goût à la découverte du monde et à l'évasion. Tantôt à pied, en kayak, en paddle, à voile ou à moteur, elle aime partir à la découverte de paradis méconnus. Elle collabore avec Figaro Nautisme au fil de l'eau et de ses coups de cœur.
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Naviguant depuis son plus jeune âge que ce soit en croisière, en course, au large, en régate, des deux côtés de l’Atlantique, en Manche comme en Méditerranée, Denis, quittant la radiologie rochelaise en 2017, a effectué avec sa femme à bord de PretAixte leur 42 pieds une circumnavigation par Panama et Cape Town. Il ne lui déplait pas non plus de naviguer dans le temps avec une prédilection pour la marine d’Empire, celle de Trafalgar …
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Après une carrière internationale d’ingénieur, Michel Ulrich navigue maintenant en plaisance sur son TARGA 35+ le long de la côte atlantique. Par ailleurs, il ne rate pas une occasion d’embarquer sur des navires de charge, de travail ou de services maritimes. Il nous fait partager des expériences d’expédition maritime hors du commun.
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