Gianguido Girotti « L’esprit du Groupe Beneteau, c’est oser, avoir cet esprit de conquête et d’audace »

Cette année, le Groupe Beneteau fête ses 140 ans. Après l'interview exclusive d'Annette Roux, présidente de la Beneteau Foundation et membre du conseil d'administration, avec qui nous avons remonté le temps pour mieux comprendre les fondements du Groupe, découvrez notre interview exclusive de Gianguido Girotti, directeur général délégué du Groupe Beneteau et directeur général de la division Bateau pour parler de l'ambition du Groupe et de l'avenir.

Figaro Nautisme : Les résultats financiers 2023 du Groupe Beneteau ont été dévoilés il y a quelques semaines. Un bilan plus que positif, qui va dans le sens du plan "Let’s Go Beyond", lancé en 2020 et à horizon 2025. Pouvez-vous nous en dire davantage ?

Gianguido Girotti : « Le plan "Let’s Go Beyond" engagé en 2020 est une très belle réussite collective et positionne aujourd’hui notre Groupe comme l’unique multispécialiste du secteur nautique. Nous sommes capables de couvrir les besoins de clients aux typologies très diverses. Nous avons construit notre "Maison des Marques". Cette vision stratégique nous permet aujourd’hui d’orchestrer de façon complémentaire le rôle de chacune de nos neuf marques et notre portefeuille de produits. Nous avons dans le même temps poursuivi l’optimisation de nos quinze sites industriels dans monde, nous permettant aujourd’hui de répondre aux typologies de nos trois marchés : le dayboating, le "Real Estate on the Water " et la voile monocoque et multicoque. Enfin, nous avons multiplié les initiatives pour aller vers l’usage en complément de la propriété. Par exemple, nous avons pris une participation importante dans Dream Yacht et Navigare, les deux plus importantes sociétés de charter avec The Moorings et Sunsail, qui font partie de nos clients. En parallèle, nous avons continué le développement de Your Boat Club aux États-Unis et fait l’acquisition de Wiziboat l’été dernier. Sans oublier d’autres activités, plus petites mais à forte valeur ajoutée, comme Yacht Solutions. Cette société, basée à Bordeaux, nous permet d’offrir à nos propriétaires de grandes unités une large sélection d’équipements et d’aménagements pour personnaliser leur yacht. L’objectif est d’intégrer cela davantage, notamment avec la marque Prestige. C’est donc grâce à ces trois briques, et à un marché positif, que nous avons obtenu ces résultats exceptionnels. Si l’on regarde en détail, sur chaque segment, nous sommes au-dessus du marché. Donc globalement pour moi, la vraie réussite est due à un travail collectif extraordinaire, dans le but de livrer à tous nos clients des bateaux de plus en plus grands, de plus en plus complexes, et surtout qui correspondent à leurs valeurs et à leurs rêves. »

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Figaro Nautisme : Vous avez abordé l’investissement du groupe dans le charter, les boats-clubs, etc. Ce sont des nouvelles formes de plaisance. Comment voyez-vous l’avenir de ce secteur ?

Gianguido Girotti : « Je le vois comme du tourisme et pas comme de la location. Nous pouvons encore améliorer beaucoup de choses pour rendre l’accès à la plaisance plus simple, avec notamment le développement des catamarans en propriété comme en charter, par la suppression d’un frein énorme en voile monocoque : la gîte. Naviguer avec du vent, cela peut faire peur à une personne néophyte. Avec l’expérience, c’est une sensation unique et cela fait partie du rêve. Mais pour passer le cap, pour accéder à la navigation en famille, le catamaran est bien plus sécurisant. Et on constate qu’on a ouvert une porte pour ces clients ayant une appréhension pour la voile. Ce qui n’empêche pas l’évolution vers la voile monocoque ensuite ! »

Figaro Nautisme : Quelle est l’ambition de "La Maison des Marques" ?

Gianguido Girotti : « Le Groupe a un avantage notable. Celui d’être le seul mutispécialiste sur le marché avec un bouquet de neuf marques dont il est le garant des valeurs et de la qualité à 360 degrés. Notre objectif est de proposer à l’intérieur de cet écosystème une offre vaste, répondant aux besoins des plaisanciers, aujourd’hui et demain. »

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Le nouveau Lagoon 43 a été présenté récemment lors du salon nautique de la Grande-Motte.

Figaro Nautisme : Le service après-vente et le conseil clients occupent-ils une part importante dans votre stratégie ?

Gianguido Girotti : « Nous voulons créer une communauté de plaisanciers à travers notre application Seanapps. C’est une plateforme unique pour toutes les marques du groupe. Je pense que le bateau connecté sera l’une des révolutions les plus importantes dans les dix à quinze prochaines années. Nous sommes en train de vivre la première génération complètement "digitally connected", avec une intelligence artificielle qui va amplifier l’expérience. Donc la connectivité, la communauté Seanapps, est pour moi un des sujets les plus importants à développer dans notre écosystème, car il va évoluer très vite. »

Figaro Nautisme : Il y a un autre sujet qui est aujourd’hui omniprésent dans le monde du nautisme c’est le sustainable, la plaisance "verte". Est-ce pour vous l’un des challenges des prochaines années ?

Gianguido Girotti : « Plus qu’un challenge, je considère cela comme une opportunité, pour deux raisons. Une opportunité pour notre génération et une ambition qui est déjà bien intégrée chez nos enfants. Ensuite, je dis toujours "bringing dreams to water" : c’est la mission du groupe, avec un sous-entendu qui est de préserver les océans. Sinon, nos rêves vont se transformer en cauchemars. On doit donc se donner cette obligation de continuer à améliorer la plaisance et donc le "sustainable boating". Notre obligation en tant que leader est de donner l’exemple et donc de continuer sans cesse à accompagner cette culture. Cela commence par une parfaite connaissance de l’Analyse de Cycle de Vie de nos produits. Il permet l’évaluation des impacts environnementaux associés à toutes les étapes du cycle de vie d’un produit ou d’un processus de production. Nous sommes en train d’en harmoniser les conditions d’évaluations entre tous les acteurs européens. C’est une avancée extraordinaire et un enjeu collectif pour tous les acteurs du secteur. Un travail de fourmis que l’on ne considère pas comme frontal car nous avons plutôt l’habitude de communiquer sur nos innovations, mais c’est un travail extraordinaire. Par ailleurs, nous avons également orienté, il y a déjà plus de 10 ans, toutes nos exigences de qualité et environnementales sur la base des normes internationales ISO. Ces normes nous tirent vers le haut pour être au rendez-vous des enjeux à venir. Par exemple, en termes d’écoconception, nous avons depuis trois ans intégré et accéléré l’intégration de résines biosourcées, recyclées et recyclables telles que la résine Elium® et des fibres naturelles tel que le lin. À l’échelle du Groupe, cela représente déjà l’équivalent de 200 bateaux ! Nous allons d’ailleurs présenter cette année au Yachting de Cannes, un modèle infusé avec cette résine. Ensuite, nous avons énormément de projets concernant la propulsion alternative. En tant que leader sur plusieurs segments, nous travaillons sur différentes solutions adaptées à chaque segment de bateaux car les usages sont différents pour le dayboating, la voile monocoque et multicoque ou les "Real Estate on the Water". C’est un effort collectif énorme. L’esprit du groupe, c’est oser, c’est avoir cet esprit de conquête et d’audace, et d’une manière ou d’une autre, prendre un risque. »

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Mars 2024 : réalisation de la toute première coque en Elium pour l’Oceanis Yacht 60.

Figaro Nautisme : Avant de rejoindre le Groupe Beneteau, vous étiez dans l’architecture navale et le design. Est-ce que cela continue d’orienter vos décisions et vous influence dans votre travail aujourd’hui ?

Gianguido Girotti : « Je pense que j’ai un profil un peu atypique. Grâce au Groupe, j’ai fait un MBA et cela m’a permis de mélanger le business avec une expérience concrète de notre activité. Je crois toujours que l’achat d’un bateau est une expérience entre 95 % et 99 % émotionnelle. Donc créer une émotion, réfléchir à la beauté du produit, c’est vital. Il y a 30 ans, Madame Roux a fait des choses extraordinaires et qui sont encore aujourd’hui très modernes. Elle n’avait pas mon parcours de designer, mais elle s’est associée à Pininfarina, à Philippe Starck. Elle avait déjà introduit le concept de directeur artistique au côté d’un CEO. C’est quelque chose d’assez moderne aujourd’hui dans les maisons de mode par exemple et dans l’automobile : le directeur artistique et le CEO en binôme. Madame Roux avait anticipé cela. J’ai la chance de connaître plutôt bien ce marché et j’essaie de beaucoup travailler avec les architectes pour transformer tous les produits en de vrais objets de désir pour faire rêver nos clients. Le but ultime est d’être aussi capable de transformer des produits qui étaient trop en compétition les uns avec les autres et les rendre uniques, identifiables et qu’ils durent dans le temps. C’est un vrai travail sur lequel on continue d’investir en mettant en place des "brand markers", pour rendre chaque marque iconique et unique, un Beneteau n’est pas un Jeanneau, et vice-versa. Avec Excess, on a la chance de démarrer avec une nouvelle marque, ce qui nous a permis, par exemple, d’imposer tout de suite les identifiants produits, ces fameux "brand markers". C’est un travail très intéressant et que j’adore, dont nous discutons chaque semaine en comité produit. »

Figaro Nautisme : Quelle est votre vision de la plaisance de demain ?

Gianguido Girotti : « Ma réponse va sembler étrange car la plaisance est une activité humaine, manuelle. Mais je pense qu’on va observer un changement de technologie et qu’on va parler avec notre bateau et définir l’objectif de sa journée : « aujourd’hui, je veux y aller tranquille », « aujourd’hui je veux m’entraîner »… et on va entrer en interaction digitale avec son bateau, les sensations vont évoluer. Je dis toujours que si on veut aller vite, il faut avoir un voilier. Et si on veut aller loin et ne pas consommer beaucoup, il ne faut pas aller vite, donc il faut avoir un bateau moteur. C’est un contre-sens par rapport au marché d’aujourd’hui, mais c’est cela la plaisance de demain selon moi. »

Figaro Nautisme : Comment expliquer le succès du Groupe Beneteau depuis 140 ans ?

Gianguido Girotti : « Tout d’abord, je pense que c’est grâce aux quatre valeurs du groupe, c’est un fil rouge car elles sont présentes depuis le début de l’histoire de Beneteau : la conquête, l’audace, la passion et la transmission. Ces valeurs sont vitales. J’ai appris beaucoup de choses dans mon parcours professionnel chez Frers, Grand Soleil, Dufour. Mais ce qui m’a impressionné au sein du Groupe Beneteau, c’est la transmission. Parce qu’il faut être prêt à faire confiance pour pouvoir créer un Groupe capable de continuer à vivre, et qui ne dépend pas d’un seul individu. Madame Roux avait décidé de prendre du recul, au point qu’elle n’a jamais été présidente du conseil d’administration, ce qui est quand même extraordinaire. Cela a été pour moi une vraie leçon. J’avais 37 ans lorsqu’on m’a confié Beneteau Voile. J’ai eu un niveau de confiance absolu tout de suite, ce fut une prise de risques mais cela permet de faire grandir le Groupe. Ensuite, c’est l’audace. Aller chercher ce qu’on n’a pas, sortir de sa zone de confort, remettre en question, continuer à faire évoluer. C’est parfaitement intégré dans mon ADN, mais c’est avant tout l’ADN de Madame Roux et c’est là-dessus qu’elle a construit le Groupe. La capacité de la remise en question, c’est vraiment pour moi un élément fondamental. Et c’est ce qui nous a toujours accompagnés. Enfin le dernier point est que nous avons une chance extraordinaire. Nous fabriquons des produits qui font rêver. Les 8 000 salariés sont passionnés, d’une façon ou d’une autre, qu’ils naviguent ou non. C’est ce qui aide à maintenir l’effort ! C’est la passion qui permet de transformer un défi en opportunité, parce que tu adores ce que tu fais. Moi dans ma vie, j’adore ce que je fais, je pense que c’est une chance unique. Et pouvoir continuer à accompagner la transformation de la plaisance pour la rendre plus "sustainable" et plus connectée, c’est un rêve que j’avais depuis tout petit et c’est juste génial. C’est beaucoup d’énergie, mais c’est la passion qui va compenser tout ça. »

Figaro Nautisme : Aujourd’hui vous êtes directeur général délégué du Groupe Beneteau et directeur général de la division Bateau. Comment êtes-vous entré dans le Groupe Beneteau ?

Gianguido Girotti : « C’est une histoire sympa. Alors que j’étais responsable commercial et développement produits chez Dufour, au fil de rencontres sur les salons avec l’équipe du Groupe Beneteau de l’époque (Jean-Paul Chapeleau, Bruno Cathelinais), je devais être le successeur de Jean-François de Prémorel pour la marque Prestige. Avant de signer mon contrat, Madame Roux décide de s’entretenir avec moi après avoir lu mon CV. Alors que l’on vient me chercher pour signer mon contrat, Madame Roux a déclaré "Gianguido ne va pas signer chez Prestige ". Ils ont annulé ma signature et trois semaines plus tard, elle annonçait lors d’un conseil d’administration, mon arrivée au sein du groupe pour redéfinir la 7e génération de la gamme Oceanis. Au début, je me disais "pourquoi moi ?" puis j’ai compris. Nous avons vraiment transformé Beneteau. C’était une expérience extraordinaire. On est parti de la voile, on a accompagné le moteur et après, j’ai pris la tête du groupe. Et elle avait, encore une fois, beaucoup d’avance par rapport à tous les autres. »

Propos recueillis en avril 2024.

Découvrez cette interview et bien plus encore dans notre dernier hors-série Collection 2024 à lire et à relire tout l'été par ici !

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Nathalie Moreau
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Nathalie Moreau est l’atout voyage et évasion de l’équipe, elle est passionnée de croisières et de destinations nautiques. En charge du planning rédactionnel du site figaronautisme.com et des réseaux sociaux, Nathalie suit de très près l’actualité et rédige chaque jour des news et des articles pour nous dépayser et nous faire rêver aux quatre coins du monde. Avide de découvertes, vous la croiserez sur tous les salons nautiques et de voyages en quête de nouveaux sujets.
Gilles Chiorri
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Associant une formation d’officier C1 de la marine marchande et un MBA d’HEC, Gilles Chiorri a sillonné tous les océans lors de nombreuses courses au large ou records, dont une victoire à la Mini Transat, détenteur du Trophée Jules Verne en 2002 à bord d’Orange, et une 2ème place à La Solitaire du Figaro la même année. Il a ensuite contribué à l’organisation de nombreux évènements, comme la Coupe de l’America, les Extreme Sailing Series et des courses océaniques dont la Route du Rhum et la Solitaire du Figaro (directeur de course), la Volvo Ocean Race (team manager). Sa connaissance du monde maritime et son réseau à l’international lui donnent une bonne compréhension du milieu qui nous passionne.
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Sophie Savant-Ros, architecte de formation et co-fondatrice de METEO CONSULT est entre autres, directrice de l’édition des « Bloc Marine » et du site Figaronautisme.com.
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Albert Brel, parallèlement à une carrière au CNRS, s’est toujours intéressé à l’équipement nautique. Depuis de nombreuses années, il collabore à des revues nautiques européennes dans lesquelles il écrit des articles techniques et rend compte des comparatifs effectués sur les divers équipements. De plus, il est l’auteur de nombreux ouvrages spécialisés qui vont de la cartographie électronique aux bateaux d’occasion et qui décrivent non seulement l’évolution des technologies, mais proposent aussi des solutions pour les mettre en application à bord des bateaux.
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Journaliste, photographe et auteur spécialisé dans le nautisme et l’environnement, Jean-Christophe Guillaumin est passionné de voyages et de bateaux. Il a réussi à faire matcher ses passions en découvrant le monde en bateau et en le faisant découvrir à ses lecteurs. De ses nombreuses navigations il a ramené une certitude : les océans offrent un terrain de jeu fabuleux mais aussi très fragile et aujourd’hui en danger. Fort d’une carrière riche en reportages et articles techniques, il a su se distinguer par sa capacité à vulgariser des sujets complexes tout en offrant une expertise pointue. À travers ses contributions régulières à Figaro Nautisme, il éclaire les plaisanciers, amateurs ou aguerris, sur les dernières tendances, innovations technologiques, et défis liés à la navigation. Que ce soit pour analyser les performances d’un voilier, explorer l’histoire ou décortiquer les subtilités de la course au large, il aborde chaque sujet avec le souci du détail et un regard expert.
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Charlotte est une véritable globe-trotteuse ! Très jeune, elle a vécu aux quatre coins du monde et a pris goût à la découverte du monde et à l'évasion. Tantôt à pied, en kayak, en paddle, à voile ou à moteur, elle aime partir à la découverte de paradis méconnus. Elle collabore avec Figaro Nautisme au fil de l'eau et de ses coups de cœur.
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Après une carrière internationale d’ingénieur, Michel Ulrich navigue maintenant en plaisance sur son TARGA 35+ le long de la côte atlantique. Par ailleurs, il ne rate pas une occasion d’embarquer sur des navires de charge, de travail ou de services maritimes. Il nous fait partager des expériences d’expédition maritime hors du commun.
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