Yann Eliès est actuellement en 5e position dans la catégorie IMOCA, pas loin derrière VIncent Riou (PRB) et Paul Meilhat (SMA).
A la vacation de 12h ce vendredi, le skipper de Ucar-St Michel déclarait : "Il y a une grosse houle de travers, il faut trouver les bons réglages. Le vent va monter un peu, il faut s’organiser pour les alizés. Je pense beaucoup aux Multi50 qui sont plus au nord. Les pauvres ! J’espère que ça va payer pour eux. Boris (Hermann), si ça paie, il y aura qu’à le féliciter. C’est rare de prendre une route aussi sud mais avec toutes ces dépressions, je pense qu'il fallait passer par là. Malheureusement, mes foils ne vont pas me servir à grand-chose… Il faut être patient, ne pas tenter le tout pour le tout. S’il y en a un qui fait une erreur, j’essayerai d’en profiter. Je suis passé devant Madère jeudi. C’est un crève-cœur de longer cette île et de ne jamais s’y arrêter. Je dis toujours à ma femme qu’on devrait y aller un jour en vacances ! En tout cas, ça fait vraiment plaisir de voir cette île."
Nous l'avions rencontré à Saint-Malo, quelques heures avant le départ, lui qui réalise son rêve de gosse, à bord d'un bateau "volant" ultra performant.