
Née en 2013, de la volonté de trois célèbres armateurs de multicoques (Banque Populaire, Macif et Sodebo), la Classe Ultime 32/23 s’est progressivement structurée autour d’une série d’évènements comme The Bridge, la Route du Rhum ou la Nice Ultimed. Entretemps, Actual et Gitana team ont rejoint le collectif. Elle regroupe dorénavant des trimarans de course au large de 32 mètres de long pour 23 mètres de large. Depuis 2015, « la jauge des Ultim 32/23 impose certaines règles comme par exemple un mât dont la hauteur ne doit pas dépasser 120% de la taille du bateau » explique Yves Le Blevec, skipper du nouveau trimaran Actual (ex multicoque Sodebo). « Depuis 2015, on note peu d’évolutions majeures exception faite des équipements de sécurité et de quelques révisions mineures » ajoute le marin breton. En fait, les règles sont modifiables tous les quatre ans.
Cinq teams engagés mais pas Francis Joyon sur le trimaran IDEC !
Si le déroulement de la Route du Rhum l’année dernière a contraint la Classe Ultim à revisiter son planning d’évènements pour 2019-2023, « elle peut se satisfaire de voir sa dynamique confortée par la récente mise à l’eau du nouveau Sodebo Ultim 3, l’arrivée du trimaran Actual ou encore les constructions prochaines des nouveaux Banque Populaire et Macif » précise le Collectif Classe Ultim 32/23. A ce jour, on retrouve au sein de ce collectif, cinq équipes de renom : Gitana, Sodebo, Macif, Banque Populaire et Actual. Seuls Francis Joyon et son team Idec, vainqueurs de la dernière Route du Rhum, manquent encore à l’appel…

Sur le Tour de Belle-Ile et l’Armen Race en mai prochain
Lors d’une conférence de presse le 2 avril à Paris, la Classe Ultim 32/23 a présenté un calendrier officiel entériné par chacun des armateurs et des skippers. En solitaire ou non. « Ces courses sont un mélange d’épreuves classiques et d’épreuves à créer » a ainsi souligné Emmanuel Bachellerie, Délégué Général de la Classe Ultim 32/23. Elles permettent aussi d’offrir une visibilité médiatique et marketing pour des teams qui dépensent entre 5 et 6 millions d’euros pour entretenir et faire naviguer ces bêtes de course. En 2019, on retrouvera donc ces Ultime sur quatre épreuves : le Tour de Belle-Ile et l’Armen Race en mai prochain, la Rolex Fastnet Race en août et la Brest Atlantiques début novembre. Sur cette dernière épreuve en double, les skippers des multicoques vont embarquer un « mediaman » (homme d’images) pour relayer leurs exploits sur les TV et autres médias sociaux. En 2020, les Ultimes vont s’engager sur The Transat et des tentatives de records (Jules Verne ou Saint-Exupéry).
En 2021, cap sur The Arch, une nouvelle épreuve qui consacre l’Europe ou encore sur un projet de tour du monde en équipage avec un départ en Méditerranée. En 2022, les multicoques reviendront sur la mythique Route du Rhum avant de s’élancer en 2023 sur une Transatlantique et un tour du monde en solitaire baptisé « Brest Oceans ». Entretemps, les nouveaux multicoques Banque Populaire et Macif de François Gabart auront été mis à l’eau. Probablement fin 2020 ou début 2021.