Météo Vendée Globe : les 10 premiers ont quitté le Pot au Noir !

Course au large
Par Figaronautisme.com

Chaque jour, un expert en météo marine de METEO CONSULT analyse et décrypte la situation météo et son évolution pour les skippers de l’édition 2020-2021 du Vendée Globe. Ce mardi, les 10 premiers se sortent du Pot au Noir (le retour) et récupèrent déjà des alizés de nord-est bien établis. A l'arrière, la remontée de l'Atlantique sud s'effectue dans des conditions parfois orageuses pour le groupe des 14ème au 20ème concurrents.

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Chaque jour, un expert en météo marine de METEO CONSULT analyse et décrypte la situation météo et son évolution pour les skippers de l’édition 2020-2021 du Vendée Globe. Ce mardi, les 10 premiers se sortent du Pot au Noir (le retour) et récupèrent déjà des alizés de nord-est bien établis. A l'arrière, la remontée de l'Atlantique sud s'effectue dans des conditions parfois orageuses pour le groupe des 14ème au 20ème concurrents.

Ce mardi, les 10 premiers concurrents, menés par Charlie Dallin et Louis Burton, se sortaient du Pot au Noir et rencontraient des alizés de secteur nord-est bien établis. Si C. Dalin est en pôle position au classement, il semblerait que L.Burton, deuxième, soit théoriquement le mieux placé pour négocier les alizès et remonter vers le nord. Le suspens reste entier ! M.Sorel évoluait, quant à lui, dans cette zone de pétole ponctuée d'orages, mais assez restreinte géographiquement. C'est désormais, pour eux l'attaque de la dernière ligne droite qui les ménera en moins de 10 jours vers les Sables pour les premiers, après une 9ème édition atypique de ce Vendée Globe 2020.

SITUATION METEO DU MARDI 19 JANVIER : REMONTÉE ALIZÉENNE

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Ce mardi 19 janvier, les skippers de tête évoluent sous des alizés réguliers soufflant en moyenne autour de 15 à 20 nœuds avec certaines rafales atteignant 25 nœuds. Ils continueront d’affiner leurs tactiques afin de négocier au mieux la prochaine dorsale anticyclonique très étroite à traverser et très étendue  ce mardi entre les Canaries à l'arc antillais et entre le 25 et le 30ème parallèle nord. Néanmoins, cette zone de hautes pressions est prévue se rétracter plus à l’est en direction des Canaries d’ici la fin de semaine, ce qui laisserait une porte ouverte pour un passage à l’ouest, ce qui les amènerait au niveau des Açores afin de récupérer le futur flux océanique d'ouest.

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Le petit groupe autour du 10 ème concurrent (mené par M.Sorel, suivi loin derrière par A.Tripon, passera ce mardi l’Equateur et traversera à son tour le Pot au Noir où l’instabilité restera forte avec des orages. Sa traversée devrait être rapide car il ne semble pas très étendu en latitude et longitude. Les skippers du groupe autour de la 15ème position auront passé le plus fort du front froid orageux et très venté, mais auront du mal à retrouver l’alizé en raison d’un anticyclone situé au milieu de l'Atlantique sud qui prolonge celui de Sainte Hélène. Ils devront continuer à naviguer cap au nord-est sous des vents de secteur nord, avant de pouvoir virer à nouveau de bord sous des alizés qui leur seront beaucoup moins favorables qu’aux deux premiers groupes de tête.

Notons que pour la queue de flotte, tout le monde ou presque aura franchi le Cap Horn. Il reste les deux derniers à devoir le faire, à priori  pour jeudi ou vendredi, dans des conditions portantes assez musclées mais plutôt favorables.

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SITUATION METEO DU MERCREDI 20 : DU MOU DANS L'ATLANTIQUE SUD

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La flotte s'étalera désormais entre le Cap Horn et le large du Cap Vert, soit sur plus de 10 800 km ! Les 10 premiers devrait continuer de progresser assez rapidement sous les alizès au nord de l'Equateur et la lutte en tête de la course continuer ainsi.

A l'arrière, le Pot au Noir se rétrécira encore et favorisera toujours son passage rapide malgré des orages. Le vent restera présent pour ceux qui y passeront à ce moment-là (M. Sorel ou encore C. Cremer par exemple)

Plus en arrière, en revanche, entre la 14ème et 20 ème position, la progression des bateaux sera ralenti par le manque de vent et la fréquence des empannages. Cette situation est due à un axe de hautes pressions lié à l'anticyclone de Sainte Hélène qui barre tout l'Altlantique sud et crée une zone de molle. Mais la stratégie reste la même, à savoir se rapprocher de la corne du Brésil (secteur de Recife) afin de franchir plus au nord le pot au Noir là où il est le plus mince.

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TENDANCE ULTERIEURE : RALENTISSEMENT EN TETE DE COURSE

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A partir de jeudi, la tête de course devra inévitablement traverser la mince bande anticylonique " des Açores" avec ses calmes. Elle sera située bien bas en latitude mais cependant peu étendue. Les bateaux seront freinés mais peut-être pas durablement.

Plus à l'arrière, le groupe entre le 4 ème et le 10 ème avancera bien dans les alizès de nord-est, qui passeront progressivement à l'ouest de l'archipel du Cap Vert, en plein milieu de l'Atlantique. 

Enfin, plus à l'arrière, on continuera à remonter plein nord en retrouvant des alizès assez faibles mais plutôt réguliers de secteur Est, au large du Brésil. Le Pot au Noir sera réduit à peau de chagrin, ce qui devrait en faciliter sa traversée.

Cette semaine s’annonce donc pleine de suspens dans la négociation de l’anticyclone des Canaries. Il faudra passer à l'ouest, pour ne pas se faire engluer sous l’anticyclone au niveau des Canaries, mias jusqu'où. L'objectif est toujours de trouver le meilleur passage pour rattraper le flux de sud-ouest à l’avant des fronts nord atlantiques les poussant vers la dernière ligne droite. L'attention sera fortement portée alors sur l'analyse et la fiabilité de la situtation et des fichiers météos.

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Régis Crépet, meteoconsult marine 

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Nathalie Moreau
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Nathalie Moreau est l’atout voyage et évasion de l’équipe, elle est passionnée de croisières et de destinations nautiques. En charge du planning rédactionnel du site figaronautisme.com et des réseaux sociaux, Nathalie suit de très près l’actualité et rédige chaque jour des news et des articles pour nous dépayser et nous faire rêver aux quatre coins du monde. Avide de découvertes, vous la croiserez sur tous les salons nautiques et de voyages en quête de nouveaux sujets.
Gilles Chiorri
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Associant une formation d’officier C1 de la marine marchande et un MBA d’HEC, Gilles Chiorri a sillonné tous les océans lors de nombreuses courses au large ou records, dont une victoire à la Mini Transat, détenteur du Trophée Jules Verne en 2002 à bord d’Orange, et une 2ème place à La Solitaire du Figaro la même année. Il a ensuite contribué à l’organisation de nombreux évènements, comme la Coupe de l’America, les Extreme Sailing Series et des courses océaniques dont la Route du Rhum et la Solitaire du Figaro (directeur de course), la Volvo Ocean Race (team manager). Sa connaissance du monde maritime et son réseau à l’international lui donnent une bonne compréhension du milieu qui nous passionne.
Il collabore avec les équipes de METEO CONSULT et Figaro Nautisme depuis plus de 20 ans.
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Sophie Savant-Ros, architecte de formation et co-fondatrice de METEO CONSULT est entre autres, directrice de l’édition des « Bloc Marine » et du site Figaronautisme.com.
Sophie est passionnée de photographie, elle ne se déplace jamais sans son appareil photo et privilégie les photos de paysages marins. Elle a publié deux ouvrages consacrés à l’Ile de Porquerolles et photographie les côtes pour enrichir les « Guides Escales » de Figaro Nautisme.
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Albert Brel, parallèlement à une carrière au CNRS, s’est toujours intéressé à l’équipement nautique. Depuis de nombreuses années, il collabore à des revues nautiques européennes dans lesquelles il écrit des articles techniques et rend compte des comparatifs effectués sur les divers équipements. De plus, il est l’auteur de nombreux ouvrages spécialisés qui vont de la cartographie électronique aux bateaux d’occasion et qui décrivent non seulement l’évolution des technologies, mais proposent aussi des solutions pour les mettre en application à bord des bateaux.
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Journaliste, photographe et auteur spécialisé dans le nautisme et l’environnement, Jean-Christophe Guillaumin est passionné de voyages et de bateaux. Il a réussi à faire matcher ses passions en découvrant le monde en bateau et en le faisant découvrir à ses lecteurs. De ses nombreuses navigations il a ramené une certitude : les océans offrent un terrain de jeu fabuleux mais aussi très fragile et aujourd’hui en danger. Fort d’une carrière riche en reportages et articles techniques, il a su se distinguer par sa capacité à vulgariser des sujets complexes tout en offrant une expertise pointue. À travers ses contributions régulières à Figaro Nautisme, il éclaire les plaisanciers, amateurs ou aguerris, sur les dernières tendances, innovations technologiques, et défis liés à la navigation. Que ce soit pour analyser les performances d’un voilier, explorer l’histoire ou décortiquer les subtilités de la course au large, il aborde chaque sujet avec le souci du détail et un regard expert.
Charlotte Lacroix
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Charlotte est une véritable globe-trotteuse ! Très jeune, elle a vécu aux quatre coins du monde et a pris goût à la découverte du monde et à l'évasion. Tantôt à pied, en kayak, en paddle, à voile ou à moteur, elle aime partir à la découverte de paradis méconnus. Elle collabore avec Figaro Nautisme au fil de l'eau et de ses coups de cœur.
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Max est tombé dedans quand il était petit ! Il a beaucoup navigué avec ses parents, aussi bien en voilier qu'en bateau moteur le long des côtes européennes mais pas que ! Avec quelques transatlantiques à son actif, il se passionne pour le monde du nautisme sous toutes ses formes. Il aime analyser le monde qui l'entoure et collabore avec Figaro Nautisme régulièrement.
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Naviguant depuis son plus jeune âge que ce soit en croisière, en course, au large, en régate, des deux côtés de l’Atlantique, en Manche comme en Méditerranée, Denis, quittant la radiologie rochelaise en 2017, a effectué avec sa femme à bord de PretAixte leur 42 pieds une circumnavigation par Panama et Cape Town. Il ne lui déplait pas non plus de naviguer dans le temps avec une prédilection pour la marine d’Empire, celle de Trafalgar …
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Après une carrière internationale d’ingénieur, Michel Ulrich navigue maintenant en plaisance sur son TARGA 35+ le long de la côte atlantique. Par ailleurs, il ne rate pas une occasion d’embarquer sur des navires de charge, de travail ou de services maritimes. Il nous fait partager des expériences d’expédition maritime hors du commun.
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