Météo Transat Paprec : bulletin METEO CONSULT du jour

Par Figaronautisme.com avec METEO CONSULT
carte de la course Transat Paprec en direct

Découvrez le bulletin quotidien avec les prévisions météo de METEO CONSULT, partenaire officiel de la Transat Paprec, pour les prochains jours de course.

Situation générale

Ce samedi, flux de sud-est se renforçant à l’avant d’une dépression orageuse à 1014 hPa centrée par 23°N et 50°W. Front orageux s’étirant de 18°N/50°W à 25°N/46°W. Zone de molle dépressionnaire à l’ouest du 48°W et au sud du 24°N.

Dimanche, dépression 1015 hPa centrée par 20°N et 53°W avec de faibles conditions de vent dans les parages de la dépression, au sud du 23°N. Régime d’est à sud-est modéré et instable au nord du 23°N.

Lundi, flux d’est à sud-est irrégulier et instable en bordure nord et nord-est d’une molle dépressionnaire situé entre l’arc antillais et un axe allant du 24°N/60°W et 20°N/53°W.

Nautisme Article
© METEO CONSULT Marine

Conditions météo en mer pour la Transat Paprec

Ce samedi matin à 7 heures, les 17 duos mixtes naviguaient à un bon rythme babord amure, sous un vent de sud-est se renforçant graduellement en progressant vers l’ouest, à l’avant d’une dépression orageuse. Le temps devient plus instable avec le retour de quelques grains nécessitant des manoeuvres et réglages de voile. Sur le devant de la course, Alexis Thomas/Pauline Courtois sur Wings of Océan se maintenaient en tête de flotte, à seulement 2 milles devant Cindy Brin/Thomas André sur Cap Saint-Barth. Charlotte Yven/Hugo Dhallenne sur Skipper MACIF se sont démarqués des 2 duos leader dans la journée de vendredi en prenant une route un peu plus sud. Cette option n’a pas été payante puisqu’ils ont perdu un peu de terrain et se retrouvaient ce samedi matin à 8 milles derrière le leader. A souligner la bonne opération de Quentin Vlamynck/Adery Ogereau sur les Etoiles Filantes qui ont opté sur une route nord et se retrouvaient en 4ème position à 42 milles de la tête de flotte. Le duo Martin Le Pape/Mathilde sur une route sud a perdu du terrain, se retrouvant en 5ème position à 18 milles derrière le 4ème.

Samedi 3 mai

Ce samedi matin, les premiers navigateurs voient les conditions météo se dégrader avec un vent de sud-est qui se renforce à l’approche d’un front orageux pour atteindre 22-23 noeuds. Le temps devient très instable avec des rafales qui peuvent atteindre 40 noeuds au passage des grains orageux. Les skippers doivent donc redoubler de vigilance avec des manoeuvres et réglages de voile à effectuer dans une mer devant désordonnée et forte avec une houle de nord-est se croisant avec des vagues venant du sud-est. Sous les fortes pluies orageuses, les visibilités sont réduites. Ces conditions météo musclées et instables tranchent avec les conditions d’alizés modérés des deux derniers jours. Pour les navigateurs situés à l’arrière de la flotte, les conditions de vent sont plus modérées et ils peuvent espérer grapiller un peu de terrain sur la tête de flotte. Concernant les stratégies de course, la plupart des marins cherche à remettre un peu de nord dans sa route pour contourner la dépression orageuse par le nord et éviter la molle dépressionnaire située à l’arrière du front pluvio-orageux. Les partisans d’une route sud vont perdre du terrain par rapport à leur concurrents puisqu’ils auront plus de route à faire pour éviter la zone de vents faibles qui pointe devant leurs étraves.

Dimanche 4 mai

Ce dimanche matin, les marins positionnés les plus au nord seront ceux qui progresseront le plus vite, conservant un vent d’est de 15 à 20 noeuds au nord de la dépression orageuse. Pour autant le détour par rapport à la route directe vers les Antilles est important et le jeu en vaut la chandelle... Les skippers situés un peu plus au sud tenteront de remettre du nord dans leur route pour conserver le plus longtemps possible un vent d’est de 10 à 15 noeuds. Le temps restera instable avec le passage de grains avec des vents irréguliers à leur passage, nécessitant des manoeuvres et réglages de voile dans une mer qui restera agitée et désordonnée. Dans l’après-midi de dimanche, les marins en tête de course devraient entamer une descente sur un long bord avec un cap au sud-ouest, dans un vent d’est-sud-est qui perdra de sa vigueur pour souffler entre 10 et 13 noeuds. La mer deviendra progressivement moins agitée.

Lundi 5 mai

Les navigateurs poursuivront leur descente babord amure vers les Antilles sous un vent d’est-sud-est de 12-13 noeuds qui leur permettra de maintenir de la vitesse au reaching. Au fil des heures le vent prendra un peu de droite pour s’orienter au sud-est en mollissant progressivement. En fin de journée, le vent de sud-est ne soufflera plus qu’entre 5 et 8 noeuds ce qui compliquera l’affaire des navigateurs avec un net ralentissement sur l’eau et un vent de plus en plus irrégulier qui risque fort de chambouler le classement. L’objectif des marins sera d’opter pour la meilleure trajectoire possible pour éviter de se retrouver dans des zones de molle qui pourrait être fatales si les concurrents parviennent à conserver un peu plus d’air. Une fin de course qui s’annonce compliquée mais passionnante à suivre.

Mardi 6 mai

En approche de l’arc antillais, l’alizé n’est pas décidé à reprendre du service. Les conditions de vent resteront faibles et irrégulières sur le plan d’eau avec un vent oscillant entre l’est-sud-est et le sud-est entre 5 et 10 noeuds. Les marins ne seront pas à l’abri de croiser quelques zones de molle en se retrouvant scotcher sur l’eau pendant quelques temps. Une situation qui mettra les nerfs de nos marins à rude épreuve dans ce marasme météorologique. Seul point positif, la mer qui redeviendra peu agitée et l’instabilité qui pourrait être un peu moins marquée avec des grains beaucoup moins fréquents.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site https://marine.meteoconsult.fr

Cyrille Duchesne, météorologue La Chaîne Météo / METEO CONSULT

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Nathalie Moreau
Nathalie Moreau
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Nathalie Moreau est l’atout voyage et évasion de l’équipe, elle est passionnée de croisières et de destinations nautiques. En charge du planning rédactionnel du site figaronautisme.com et des réseaux sociaux, Nathalie suit de très près l’actualité et rédige chaque jour des news et des articles pour nous dépayser et nous faire rêver aux quatre coins du monde. Avide de découvertes, vous la croiserez sur tous les salons nautiques et de voyages en quête de nouveaux sujets.
Gilles Chiorri
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Associant une formation d’officier C1 de la marine marchande et un MBA d’HEC, Gilles Chiorri a sillonné tous les océans lors de nombreuses courses au large ou records, dont une victoire à la Mini Transat, détenteur du Trophée Jules Verne en 2002 à bord d’Orange, et une 2ème place à La Solitaire du Figaro la même année. Il a ensuite contribué à l’organisation de nombreux évènements, comme la Coupe de l’America, les Extreme Sailing Series et des courses océaniques dont la Route du Rhum et la Solitaire du Figaro (directeur de course), la Volvo Ocean Race (team manager). Sa connaissance du monde maritime et son réseau à l’international lui donnent une bonne compréhension du milieu qui nous passionne.
Il collabore avec les équipes de METEO CONSULT et Figaro Nautisme depuis plus de 20 ans.
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Sophie Savant-Ros, architecte de formation et co-fondatrice de METEO CONSULT est entre autres, directrice de l’édition des « Bloc Marine » et du site Figaronautisme.com.
Sophie est passionnée de photographie, elle ne se déplace jamais sans son appareil photo et privilégie les photos de paysages marins. Elle a publié deux ouvrages consacrés à l’Ile de Porquerolles et photographie les côtes pour enrichir les « Guides Escales » de Figaro Nautisme.
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Albert Brel, parallèlement à une carrière au CNRS, s’est toujours intéressé à l’équipement nautique. Depuis de nombreuses années, il collabore à des revues nautiques européennes dans lesquelles il écrit des articles techniques et rend compte des comparatifs effectués sur les divers équipements. De plus, il est l’auteur de nombreux ouvrages spécialisés qui vont de la cartographie électronique aux bateaux d’occasion et qui décrivent non seulement l’évolution des technologies, mais proposent aussi des solutions pour les mettre en application à bord des bateaux.
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Journaliste, photographe et auteur spécialisé dans le nautisme et l’environnement, Jean-Christophe Guillaumin est passionné de voyages et de bateaux. Il a réussi à faire matcher ses passions en découvrant le monde en bateau et en le faisant découvrir à ses lecteurs. De ses nombreuses navigations il a ramené une certitude : les océans offrent un terrain de jeu fabuleux mais aussi très fragile et aujourd’hui en danger. Fort d’une carrière riche en reportages et articles techniques, il a su se distinguer par sa capacité à vulgariser des sujets complexes tout en offrant une expertise pointue. À travers ses contributions régulières à Figaro Nautisme, il éclaire les plaisanciers, amateurs ou aguerris, sur les dernières tendances, innovations technologiques, et défis liés à la navigation. Que ce soit pour analyser les performances d’un voilier, explorer l’histoire ou décortiquer les subtilités de la course au large, il aborde chaque sujet avec le souci du détail et un regard expert.
Charlotte Lacroix
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Charlotte est une véritable globe-trotteuse ! Très jeune, elle a vécu aux quatre coins du monde et a pris goût à la découverte du monde et à l'évasion. Tantôt à pied, en kayak, en paddle, à voile ou à moteur, elle aime partir à la découverte de paradis méconnus. Elle collabore avec Figaro Nautisme au fil de l'eau et de ses coups de cœur.
Max Billac
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Max est tombé dedans quand il était petit ! Il a beaucoup navigué avec ses parents, aussi bien en voilier qu'en bateau moteur le long des côtes européennes mais pas que ! Avec quelques transatlantiques à son actif, il se passionne pour le monde du nautisme sous toutes ses formes. Il aime analyser le monde qui l'entoure et collabore avec Figaro Nautisme régulièrement.
Denis Chabassière
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Naviguant depuis son plus jeune âge que ce soit en croisière, en course, au large, en régate, des deux côtés de l’Atlantique, en Manche comme en Méditerranée, Denis, quittant la radiologie rochelaise en 2017, a effectué avec sa femme à bord de PretAixte leur 42 pieds une circumnavigation par Panama et Cape Town. Il ne lui déplait pas non plus de naviguer dans le temps avec une prédilection pour la marine d’Empire, celle de Trafalgar …
Michel Ulrich
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Après une carrière internationale d’ingénieur, Michel Ulrich navigue maintenant en plaisance sur son TARGA 35+ le long de la côte atlantique. Par ailleurs, il ne rate pas une occasion d’embarquer sur des navires de charge, de travail ou de services maritimes. Il nous fait partager des expériences d’expédition maritime hors du commun.
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