Des négociations devraient aboutir avant le printemps prochain pour autoriser à nouveau centres nautiques et écoles de voile à organiser des sorties de découverte et de formation à l'environnement marin, sans pour autant que ces sorties ne soient assimilées à une activité de transport de personnes très contraignante d'un point de vue réglementaire.
L'activité de transport nécessite un encadrement par des marins professionnels titulaires du brevet "Capitaine 200 voile", à l'exclusion des moniteurs de voile brevetés d'Etat, ainsi qu'un armement des bateaux en "navires d'utilité collective". Les bateaux du patrimoine dont disposent de nombreux centres de voile ne peuvent ainsi être utilisés.
Un dispositif "satisfaisant pour toutes les parties" est actuellement en préparation par la mission de la navigation de plaisance et des loisirs nautiques de la direction des Affaires maritimes et la direction des sports du ministère des Sports.
"L'horizon du printemps 2013 paraît tout à fait réaliste afin que la saison estivale s'entame avec sérénité sur nos côtes", a-t-on fait savoir au ministère des Transports.
La député Annick Le Loch (PS) avait alerté le ministre sur l'importance économique du nautisme, 114 structures d'activités nautiques étant recensées dans son département du Finistère représentant 873 emplois, 15.000 à l'échelle de la France.