L’Union des ports de France cherchent à se positionner pour les énergies marines renouvelables. Le délégué général de l’UPF a ainsi cité Le Havre, Cherbourg, Brest et Saint-Nazaire. L’UPF souhaite envisager une reconversion industrielle pour faire face à la contraction de la demande en produits pétroliers et la fermeture de raffineries en France. Les énergies fossiles ont représenté jusqu’à présent près de la moitié des trafics portuaires des grands ports maritimes.
Selon la fédération professionnelle, les ports peuvent proposer des terrains aménagés et des plateformes logistiques aux industriels en quête de vastes espaces où construire et assembler leurs machines. Ils pensent aussi aux quais renforcés sachant qu’une éolienne peut peser jusqu'à 1.500 tonnes et mesurer près de 200 mètres, en bout de pale, au-dessus du niveau de l'eau.
Ainsi, la Bretagne mise sur le développement du port de Brest, dont elle est propriétaire, avec un projet de quelque 170 millions d'euros destiné notamment à accueillir à l'horizon 2016 sur 36 hectares de polder de nouvelles activités industrielles liées à l'éolien en mer (posé et flottant) et à l'hydrolien, ainsi que, dans un second temps, à l'houlomoteur, qui consiste à transformer l'énergie des vagues et de la houle en courant.
Le secteur des EMR pourrait aboutir à la création de 10.000 emplois en France au cours des cinq prochaines années, dont une partie importante dans les ports, selon Jean-Marie Carnet, délégué général du Groupement des industries de construction et activités navales (GICAN).
Les ports de Bordeaux (hydroliennes fluviales), Dunkerque (éoliennes posées en mer) et Marseille (éoliennes flottantes), ainsi que ceux de l'Outre-mer (énergie thermique des mers) se positionnent également sur le secteur des EMR, comme l’observe l’UPF.
Les ports s’adaptent aux énergies marines renouvelables

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