Les concurrents de la Transat Jacques Vabre affronteront prochainement le golfe de Gascogne, dont la traversée est souvent délicate à cette période de l’année. En effet, la circulation atmosphérique est dans l’ensemble dominée par la succession de dépressions d’ouest en est, mais peut-être ralentie par des hautes pressions dans le golfe. Les possibles coups de vent et la mer formée rendent les premiers jours de navigation souvent délicats. Il convient d’être très vigilant. Rappelons-nous l'édition de 2012, dont le départ avait dû être retardé de 4 jours en raison de très mauvaises conditions.
Cela semble être encore le cas en partie pour cette édition 2013, si l’on analyse l’évolution de la situation pour le départ dimanche et celle du début de semaine prochaine. Pour les premières 48h, les concurrents devront gérer le passage de deux perturbations, dont l’une s’annonce très active dès la première nuit, avec un possible coup de vent de sud-ouest. S’en suivra la phase transitoire au large du Portugal jusqu’à Madère où l’anticyclone des Açores viendra jouer les trouble-fête, avant d’entamer la descente à la recherche de l’alizé de nord-est.