La Fédération Française de Voile a initié, hier, une réunion en visioconférence avec les acteurs majeurs de la course au large pour permettre la sortie du confinement, la reprise progressive des entrainements puis des compétitions prévues au calendrier de cette année 2020. La commission médicale, les organisateurs, les classes, les directeurs de courses, les autorités maritimes et les skippers ont échangé sur les dispositifs et processus à mettre en place pour naviguer à nouveau sans risque de propagation du virus.
« L’objectif de cette réunion était de fédérer les acteurs du nautisme et de la voile en particulier et de nous unir pour permettre à la course au large de repartir rapidement. Il est urgent que nos marins puissent retourner travailler comme les pécheurs ont le droit de reprendre la mer. La course au large, ce sont des skippers mais aussi tout un écosystème économique qui est à l’arrêt depuis presque deux mois et il faut le relancer de toute urgence pour que celui-ci ne disparaisse pas. Nous avons déjà alerté le gouvernement et nous souhaitons avec ce groupe de travail l’accompagner afin de faire comprendre les enjeux et la particularité de la course au large en solitaire ou en équipage. » explique Corinne Migraine, vice-présidente de la Fédération Française de Voile.
Des règles strictes vont ainsi être proposées aux autorités puis mises en place dès validation pour que la reprise puisse se faire en respectant les préconisations sanitaires :
- 2ème temps : les règles à respecter pour naviguer et se confronter rapidement
« La Fédération Française de Voile travaille en collaboration avec ce groupe pour l’élaboration des règles que nous allons proposer rapidement au gouvernement pour que les skippers puissent naviguer dès le 11 mai tout en respectant les préconisations sanitaires sans augmenter la propagation du virus. Des processus peuvent être mis en place tant pour les navigations en solitaire qu’en équipage. Certains skippers doivent réaliser des épreuves de qualification pour le Vendée Globe, la Solitaire du Figaro ou encore pour la Mini Transat 2021. Nous mettrons tout en œuvre pour que ces événements puissent avoir lieu. Les mesures pourront également servir pour un accès à la navigation de plaisance » précise Corinne Migraine, v-présidente de la Fédération Française de Voile.