Au terme de la première semaine d'un déconfinement progressif et compliqué, les Français, appelés à réserver leurs vacances d'été pour secourir un secteur sinistré, vont pour la première fois depuis deux mois pouvoir partir en week-end - mais en restant à moins de 100 kilomètres de chez eux.
Les sites rouvrent très timidement, à l'image du Mont-Saint-Michel ou de la cathédrale de Chartres, alors que quelques premières plages sont de nouveau accessibles. D'autres pourraient rouvrir dès ce week-end pour des promenades ou du sport. Il sera possible de partir, à condition de respecter la distance maximale de 100 kilomètres de son domicile. Et après ce premier week-end «déconfiné», suivront les ponts de l'Ascension puis de la Pentecôte.
Surfeurs, baigneurs, marcheurs et plaisanciers vont pouvoir reprendre dès samedi, sous conditions, le chemin de centaines de plages du littoral, depuis celles du Nord jusqu'au Pays Basque, ont annoncé jeudi plusieurs préfectures. Pas de rassemblements, pas de sports collectifs, pas de bronzettes statiques, organisation des accès par les communes : avec quelques variantes, les Pyrénées-Atlantiques, la Gironde, le Nord, l'Ille-et-Vilaine, la Vendée, les Côtes d'Armor ont détaillé les modalités de retour «en mode actif» et uniquement de jour sur les plages, après un confinement qui les avait bannies. D'autres feux verts devraient suivre d'ici le week end dans le Pas-de-Calais, la Somme, les Landes ou la Charente-Maritime, après de premières annonces dès mercredi en Vendée (Sables d'Olonne, Yeu) ou en Loire-Atlantique (La Baule) .
Après la promesse que «les Français pourront partir en vacances en France au mois de juillet et au mois d'août», sous réserve «de possibles restrictions très localisées» en fonction de l'évolution de l'épidémie de coronavirus, la SNCF a annoncé l'ouverture des réservations dès vendredi pour les vacances d'été et le gouvernement a dit vouloir doubler le nombre de Français bénéficiant de «chèques-vacances».