Ce mardi matin lors d’une vacation radio, le skipper allemand raconte ces dernières 24h00 « j'étais très concentré sur ma tâche et j'avais un secteur de recherche que je devais fouiller de très près - avec 600 mètres entre chaque passage. Un passage m'a pris une heure. Il aurait donc fallu 15 à 20 heures pour fouiller la zone qui m'avait été attribuée. À ce moment, bien sûr, on se rend compte de l'étendue du champ de recherche et on cherche une aiguille dans une botte de foin. J'étais très motivé et j'ai cherché aux bons endroits du mieux que j'ai pu. Il faisait extrêmement froid, avec une forte houle et des embruns qui arrivaient sur le pont. C'était formidable de voir que la direction de course a détourné tous les bateaux disponibles à proximité et que nous avons pu chercher en flotte. Nous avons donc donné toutes nos chances à la chance, et la chance a finalement permis de retrouver Kevin. C'est un grand soulagement et maintenant la tension diminue. Bien sûr, il y a aussi une certaine tristesse et je pense à lui. Je suis de retour dans la course, mais dans la tête, je ne suis pas encore complétement dedans ».
Boris Herrmann raconte en vidéo sa recherche de Kevin Escoffier cette nuit

Par Figaronautisme.com