Malgré la dorsale à traverser et la pénurie de sucreries à bord, le benjamin de la course reste positif ! Le skipper de La Fabrique était à la vacation de ce mercredi 20 janvier.
« Je fais ma route, je suis content d’être là, d’être toujours en course, je positive. Par contre il fait très chaud, c’est compliqué de se reposer. Je suis à 200% même si mon corps commence à avoir des petites faiblesses. Il ne faut pas lâcher, on s’apprête à connaître une phase de transition qui va être difficile mentalement.
Aujourd’hui ça devrait encore avancer pas trop mal jusqu’en fin de journée. Actuellement j’ai 10 nœuds de vent, je suis au près. Il faut traverser une dorsale qui se trouve en travers de la route. Charal a réussi à s’échaper vers l’Ouest. Cali (Arnaud Boissières) est un peu dans l’entre deux et moi je suis très à l’Est, mais je n’ai pas eu beaucoup d’autres choix. Il va falloir avoir un peu de chance pour que ça passe ! Et depuis le début, je n’en ai pas eu beaucoup.
Charal, c’est impossible de le rattraper. Même s’il est handicapé par une voile, le bateau et le marin sont un cran au-dessus ! L’objectif c’est de tenir Cali. J’aimerais bien sortir avec lui de ce passage à niveau pour espérer le doubler ensuite. C’est vraiment ma carotte ! Sachant que j’ai un bateau handicapé, ce n’est pas gagné mais je m’accroche parce que j’ai envie d’arriver la tête haute.
Plus de sucreries à bord
Heureusement qu’il fait chaud, j’ai moins faim et j’ai moins envie de manger des cochonneries. Ça va être plus dur après ! Il me reste quelques barres de céréales, mais ce sera une barre tous les deux jours, pas plus. J’ai suffisamment à manger jusqu’à la fin, même si je vais devoir faire un peu attention. »
Alan Roura / La Fabrique