Après 27 jours de navigation depuis les îles Galapagos, réserve de biosphère de l’Unesco et près de 3000 milles nautiques parcourus en autonomie totale, Energy Observer a emprunté la Los Angeles River, non sans saluer au passage le majestueux « Queen Mary ». Une rencontre contrastée entre le passé et le futur d’un monde maritime décarboné : l’historique paquebot et le navire-laboratoire zéro-émissions qui puise son énergie dans la nature tout en la préservant.
Les États-Unis d’Amérique sont le premier pays à avoir intégré l’hydrogène et la technologie des piles à combustible dans sa politique énergétique, créant même depuis 2015 une journée nationale dédiée à ce vecteur énergétique. Depuis la première crise pétrolière dans les années 70, la recherche s’est accélérée et certains États comme la Californie se sont imposés des normes drastiques en matière de réduction d’émissions. L’hydrogène se déploie sur tout le littoral californien, avec la plus forte concentration mondiale de voitures fonctionnant à l'hydrogène (plus de 7 000 en 2019) et un objectif de 5 millions de véhicules zéro émissions d’ici à 2030, contre 350 000 à ce jour.
Durant cette semaine d’escale, Energy Observer va donc s’inspirer et documenter les nombreux projets développés autour de la production d’énergies renouvelables et d’hydrogène en Californie en allant filmer celles et ceux qui travaillent sur cette molécule et ses possibles usages.
L’énergie et l’hydrogène ne sont pas les seuls points d’attention de l’Odyssée d’Energy Observer. Les équipes de scientifiques et de journalistes embarquées investigueront également sur les initiatives californiennes en matière de lutte contre le changement climatique, de prévention des catastrophes naturelles qui y sont associées, comme les épisodes de sécheresse, la gestion de l’eau ou de protection de la biodiversité, indispensable à notre survie.
Un programme intense, riche et très diversifié, à l’image d’un État pionnier engagé activement dans les multiples facettes de la transition écologique.