Rude mais belle, cette 10e Transquadra Madère Martinique laissera des souvenirs forts dans les cœurs des marins : le dépassement de soi, la fierté d’y être arrivé malgré les conditions météo rustiques feront-il oublier le manque de soleil et d’alizés ? A terre, en tous cas, les partenaires de la course affichent déjà leur volonté d’accueillir à nouveau rouges et concurrents dans 3 ans.
Cette édition 2021/2022 qui, comme les concurrents, a su contourner confinements et règles sanitaires, a aussi bénéficié d’un écho médiatique intéressant. Bref, le prochain rendez-vous de ces copains-compétiteurs se prépare déjà...
Cette édition anniversaire de la Transquadra Madère Martinique se termine. Frank Land, président de la Transquadra et Mico Bolo, directeur de course en tirent un bilan positif, et il ne s’agit pas de chiffres ou de statistiques, mais bien de valeurs : la Transquadra Madère Martinique sort radieuse et grandie de ces mois de bagarre organisationnelle et de cette transat sportivement engagée.
Frank Lang, président de la Transquadra : Ils peuvent être fiers d’avoir réussi !
« Cette 10e édition, a été compliquée, difficile, mais extrêmement enrichissante pour l’organisation, les concurrents, les partenaires.
Il y a eu avant tout la crise du Covid à gérer, aux différentes étapes. Nos partenaires Madériens ont été très coopératifs et nous ont superbement accueillis. En Martinique, malgré un contexte sanitaire, social et politique complexe, nos partenaires, l’Espace Sud, mais aussi les représentants de l’état, ont su comprendre que la Transquadra Madère Martinique n’était pas une course comme les autres. Ils ont su trouver des modes de fonctionnement adaptés à l’événement.
Côté course, ce n’est pas la première fois, qu’une dépression casse l’alizé. Cela avait déjà été le cas en 2005.
Mais cette année, les coureurs ont dû composer ensuite avec eu une mer très formée et des grains particulièrement violents. Ils sont arrivés très fatigués, même les plus affutés. Sur le moment, on prend un coup, mais ça ne les dégoûtera pas, au contraire. Ça monte le curseur d’un cran. C’est valorisant ! Ils peuvent être fiers d’avoir réussi !
Et côté, organisation, vu le contexte il y a quelques mois je me demandais vraiment si nous allions pouvoir faire partir la course. Parce qu’au final, notre rêve à tous, c’est de traverser ! Et ce rêve s’est, une fois encore, concrétisé ! »