La Drheam-Cup / Grand Prix de France de Course au Large, cru 2022, va prendre son envol dans trois mois. Une jolie flotte se dessine déjà, alors que les inscriptions sont encore ouvertes. La promesse d’un événement nautique à la hauteur des ambitions de son créateur et organisateur Jacques Civilise et de ses équipes qui œuvrent depuis 2016 pour que cette course, qui a trouvé sa place dans le calendrier estival de nombreuses classes de bateaux, soit à la fois une compétition de haut niveau en mer, une fête à terre, et un moment chaleureux que le plus grand nombre de pros et d’amateurs partagent autour d’une passion commune : la voile.
Que ce soit à Cherbourg-en-Cotentin, en Normandie, ou à la Trinité-sur-Mer, en Bretagne, collectivités et autorités portuaires s’affairent depuis des mois pour accueillir la centaine de concurrents attendus, les spectateurs à terre ou encore ceux qui préféreront aller sur le plan d’eau profiter du départ le dimanche 17 juillet devant les côtes de La Manche, pour rallier celles du Morbihan quelques jours après.
Des inscrits en nombre …
Jacques Civilise : « Il est encore trop tôt pour fournir une liste complète mais d’ores et déjà, nous avons le plaisir de compter parmi les inscrits fermes, près de 80 bateaux. Si nous ajoutons, tous ceux qui nous ont signifié leur intention de participer, il est probable qu’une centaine de concurrents soit au départ de la 4ème édition de la DRHEAM-CUP le dimanche 17 juillet prochain. »
Parmi les inscrits, de grands noms de la voile française qui, pour certains viendront chercher leur sésame pour la prochaine Route du Rhum, « sachant, rappelle Jacques Civilise, que beaucoup de concurrents sont des amateurs éclairés qui posent des congés pour le plaisir de naviguer en compétition et de se confronter sur une même ligne de départ à d’illustres navigateurs. C’est ça l’esprit DRHEAM-CUP ! »
Esprit souligné par Jean-Luc Denéchau, président de la Fédération Française de Voile : « La force de la Drheam-Cup / Grand Prix de France de Course au Large, c’est pour moi d’avoir su fédérer. Toutes les classes de bateaux y viennent ou veulent venir, et du coup, très rapidement, c’est devenu une classique. On parle de la Drheam-Cup comme si elle existait depuis des décennies, telles que la Fastnet ou Sydney Hobart… Outre ses dates bien situées dans le calendrier, l’alchimie « Pro-Am » fonctionne très bien, avec un bon retour des collectivités quant à la place prépondérante des villages « départ et arrivée » qui n’étaient pas sur ce type de compétition auparavant. Jacques Civilise est clairement parvenu en seulement trois éditions à créer une grande classique. »
Les indispensables autorités portuaires
L’une des principales difficultés lorsque l’on organise une course d’une telle ampleur au cœur de l’été et dans des territoires aussi touristiques et attractifs que le Cotentin, la Normandie ou le Morbihan, c’est à la fois de « loger » les concurrents – une centaine de bateaux entre 6,50 m et 32 mètres – à Cherbourg-en-Cotentin puis à La Trinité-sur-Mer, mais aussi de pouvoir accueillir les plaisanciers de passage et tous ceux venant assister au départ et/ou à l’arrivée. Les ports de Cherbourg-en-Cotentin et La Trinité-sur-Mer sont habitués aux grands rassemblements que ce soit au printemps ou à l’été, et savent parfaitement gérer le « Plan d’Occupation des Sols » en flux tendu afin d’accueillir au mieux concurrents comme visiteurs.
« Effectivement, pour loger près de 100 unités, c’est un jeu de tétris », indique Jacques. « Nous travaillons bien en amont, en collaboration étroite avec les Capitaineries du Port Chantereyne à Cherbourg-en-Cotentin pour le départ, et du Port de La Trinité-sur-Mer pour l’arrivée. Des partenaires précieux qui trouvent des solutions pour « pousser les murs », que ce soit en libérant des pontons, ou en faisant des adaptations portuaires, etc.. Tout le monde cohabite en bonne intelligence le temps de l’événement. Un bel état d’esprit et je tiens à remercier vivement les autorités portuaires, mais aussi les usagers des ports. »