La scène fait rêver. Imaginez-vous au pôle Nord ou Sud, à la nuit tombée, les yeux rivés au ciel : une ondulation verte apparaît, suivie de lueurs violettes. La danse des aurores polaires commence, offrant un spectacle inoubliable. Si certains économisent des années pour se rendre en Norvège, en Islande ou au Canada dans l'espoir de les voir, d'autres ont eu la chance de les observer depuis leur domicile en France, en septembre. Bonne nouvelle pour les passionnés d'astronomie : ce type d'événement céleste pourrait se reproduire plus fréquemment... mais seulement pour quelques années.
Cette multiplication des aurores boréales et australes est due à un nouveau cycle solaire, le cycle 25, récemment entamé, comme l'a confirmé la NASA. Ce cycle succède à une période de minimum solaire en décembre 2019, et atteint désormais son maximum d'activité, prévu pour juillet 2025. Et qui dit nouveau cycle dit plus d'aurores boréales. Car « en début de cycle, en plus des vents solaires ordinaires que l'astre envoie dans l'espace en temps normal, son activité est plus intense. Il y a donc plus d'éruptions ou d'éjections d'éléments par exemple », explique Jean Lilensten, astronome pionnier de la météorologie de l'espace.
C'est ce que l'on appelle le maximum solaire, si vous souhaitez en apprendre d'avantage, nous vous invitons à découvrir l'article du site Lefigaro.Fr
Vous pouvez également consulter notre article sur Comment prévoir les aurores boréales.