
Ce samedi à 13h, les 90 solitaires de LA Pornichet Select s’élanceront sur un parcours de 300 milles entre Pornichet, l’île de Groix et Les Sables d’Olonne, puis retour. Une course qui s’annonce exigeante et stratégique (de 7 à 25 noeuds de vent de sud, puis de Nord-Est) qui débutera par un tour de chauffe spectaculaire dans la baie du Pouliguen.
Un départ côtier sous les yeux du public
Pour lancer les débats, la direction de course a prévu un parcours-spectacle de 5 milles au plus près des côtes. « Nous l’avons préparé dans la baie du Pouliguen car les conditions de vent pour le départ sont assez molles », explique Greg Boyer-Gibaud, directeur de course. « Il va y avoir du vent de sud-sud-est pas très fort, idéal pour un départ le long de la plage. Sitôt la ligne franchie, les 90 concurrents se dirigeront vers une première bouée près de l’île des Évens puis reviendront contourner une bouée en face du port de Pornichet. Après un passage au niveau de la ligne de départ, ils mettront enfin cap au large direction l’île de Groix. »
Un spectacle unique à voir depuis la plage ou les gradins de la digue de Pornichet !
Groix, Les Sables et retour par les Birvideaux
Le gros morceau commencera ensuite : cap au nord-ouest vers l’île de Groix, à laisser à bâbord, puis descente vers le sud en contournant Belle-Île et l’île d’Yeu par le large pour faire route vers Les Sables d’Olonne, et la marque Up2Play (cardinale Nouch sud). Les marins remonteront ensuite vers le phare des Birvideaux (à laisser à tribord), cette fois par l’intérieur de Belle-Île, avant de rentrer sur Pornichet.
Tactique molle, puis baston rangée
Côté météo, le départ et la nuit de samedi à dimanche s’annoncent légers, le jeu sera donc très ouvert sur le premier tronçon jusqu’à l’île de Groix : il faudra avoir du flair, jouer avec les risées et anticiper les bascules. Le vent devrait rentrer franchement dimanche : « du nord-est avec 25 noeuds établis, peut-être plus, mais une mer rangée » dixit Greg Boyer-Gibaud. De quoi transformer la seconde moitié du parcours en run de vitesse. Comme on dit dans le jargon « Ça va envoyer du steak ! ».
Les premiers pourraient franchir la ligne d’arrivée dans la nuit de dimanche à lundi.