Histoires de phares à histoires : il ne s'est rien passé au Phare des Triagoz… Partie 1

Culture nautique
Par Jean-Yves Réguer

« Ça fraîchit, chef. A votre place, j’irais pas… - Il est grand temps que j’y aille, Job, répondit Jean-Marie Durand en enfilant ses sabots. Si je vais pas les relever maintenant, ces casiers-là sont perdus ! » Ni Job Le Tonquer, ni Jean-Marie le gardien-chef du Phare des Triagoz n’imaginaient que le ciel d’orage de ce 16 août 1886 annonçait un coup de vent aussi fort. C’est un vent de Sudet, plutôt rare et donc surprenant. Un vent qui souffle contre le courant de la marée montante. En quelques minutes, la mer est démontée.

©Serge Papin - Côte d'Armor Tourisme
« Ça fraîchit, chef. A votre place, j’irais pas… - Il est grand temps que j’y aille, Job, répondit Jean-Marie Durand en enfilant ses sabots. Si je vais pas les relever maintenant, ces casiers-là sont perdus ! » Ni Job Le Tonquer, ni Jean-Marie le gardien-chef du Phare des Triagoz n’imaginaient que le ciel d’orage de ce 16 août 1886 annonçait un coup de vent aussi fort. C’est un vent de Sudet, plutôt rare et donc surprenant. Un vent qui souffle contre le courant de la marée montante. En quelques minutes, la mer est démontée.

Le phare des Triagoz est situé sur le plateau rocheux du même nom, juste au nord de l’embouchure du Douron, le petit fleuve côtier qui sépare les départements du Finistère et des Côtes du Nord, rebaptisées Côtes d’Armor en 1992. Voulu par les marins-pêcheurs pour baliser la route qui les mène vers les îles anglo-normandes ou l’Angleterre, c’est un phare qui a été bien pensé et bien construit, sur la Gwen Braz, une roche accore qui s’élève à la verticale à plus de 15 mètres au-dessus de la basse mer par gros coefficient. Afin d’y élever le phare entre 1861 et 1864 la roche a été arasée, puis une plate-forme en béton a été posée pour combler les trous et supporter le phare bâti en granite rose de Ploumanach. La zone d’approche des bateaux ravitailleurs est aussi bien protégée qu’il est possible dans cet endroit pourtant hostile. « Entre Paimpol et Locquémeau, là est le lit de la Mort » selon la sentence bretonne. Les courants sont puissants, le marnage élevé et à cette pointe nord de la Bretagne, les vents d’Ouest ou de Noroit soufflent comme dans un couloir, sans obstacle pour les dévier ni les calmer.

Une mauvaise décision

En cette fin d’après-midi d’été, les vents dominants ont laissé la place à un vent continental chaud. L’anse que forme le principal rocher de l’archipel des Triagoz est d’habitude plutôt calme, mais la mer réagit vite au coup de vent de Sudet, et de hautes vagues viennent cogner le quai d’accostage. Les orins des casiers sont frappés (3) aux organeaux scellés dans la roche pour l’amarrage des bateaux ravitailleurs. Jean-Marie connait bien la mer, il est familier des lieux et c’est pour cela qu’il est confiant. Il attend que la vague se retire après qu’elle s’est affalée sur le quai, saisit le cordage, commence à remonter le casier, sent une résistance, tire plus fort… Il avait quelques secondes pour tout lâcher et remonter quelques marches. Il tient bon, nom de dieu, sûr de sa poigne et brave face aux éléments. La vague suivante le fait chanceler, il perd un sabot. Il perd aussi l’équilibre, tombe à genoux, s’agrippe à l’anneau quelques instants. La ferraille lui écrase les doigts. Sa main si solide est soudain sans force et s’entrouvre. Jean-Marie part avec la vague suivante. Il cherche pourtant quelque chose qui flotterait à portée de brasse. Il ne trouve rien, barbotte comme il peut dans ses vêtements qui se gorgent d’eau. Il sent l’eau salée dans ses narines puis comme une brûlure dans ses poumons. Il souffle deux ou trois fois, puis n’a plus d’air à souffler. Ce n’est même pas douloureux. C’est la fin de sa vie.

Le corps de Jean-Marie Durand sera retrouvé trois jours plus tard sur la Pointe de Pors-Nevez, à l’Est de la plage de Trestraou, la belle plage de Perros-Guirec. Pas loin de chez lui…

Une autre mauvaise décision

En haut dans la grande salle du phare, Job a commencé à s’inquiéter. Le chef ne revient pas… Il lui est arrivé quelque chose. Quelque chose de dramatique mais d’ordinaire : il a disparu en mer. Ce sont des choses qui arrivent. Des choses que l’on voit tous les jours ou presque dans ces contrées quand on fait le métier de marin. Les gardiens de phare sont aussi des marins, moins exposés quand même que ceux qui sont sur les bateaux. Les gardiens de phare en mer sont aussi des pêcheurs. L’administration des Phares et Balises n’est pas favorable à cette activité annexe, mais comment les en empêcher ? Leur paye n’est pas bien grosse…

Job a vite compris. Sans illusion, il a dévalé les marches qui conduisent du terre-plein du phare au quai. Aucun signe, aucune trace du gardien-chef. Il parcourt la mer toute blanche dans laquelle il serait suicidaire de porter secours. Et aller le chercher où ? Paniqué, Job remonte en posant ses mains sur les marches. Mort de peur, paralysé par l’effroi, il culpabilise de ne pas avoir empêché Jean-Marie de descendre. C’était son patron, son maître qui lui a tout appris, son ami aussi. Job s’est ressaisi en arrivant sur la plate-forme. Sans attendre, il a hissé le pavillon noir qui signale qu’un accident mortel s’est produit sur le phare. Peu de chance que le pavillon soit vu. Les bateaux qui croisaient dans les parages se sont mis à l’abri et ceux qui naviguent ne vont pas prendre le risque de s’approcher des écueils des Triagoz par une mer aussi mauvaise. A la nuit tombante, Job a allumé le phare dont la lanterne s’est mise à tourner en diffusant ses faisceaux de lumière. Puis il a dû s’assoupir. Au petit jour, il a pris la décision qu’il avait mûrie toute la nuit : prendre la barque de Jean-Marie, rejoindre la côte pour annoncer le drame. Job ne se rend pas compte que c’est une mauvaise décision, mais il ne veut plus rester là. La mer s’est calmée. Job a écopé la barque pleine d’eau, a posé les avirons sur les dames de nage et a souqué direction Ploumanach dans un courant portant de près de 5 nœuds.

La décision de Jean-Louis et celle de Marie-Perrine

Jean-Louis Quéfellec a quitté le port de Perros-Guirec au petit matin du 17 août à bord de son nouveau bateau, route vers l’archipel des Minquiers pour aller relever les filets qu’il a posés l’avant-veille. Le bateau est un petit vapeur que Jean-Louis a ramené en début de saison du bassin d’Arcachon. Quel confort comparé aux bateaux à voiles sur lesquels il avait navigué jusque-là ! Et quel gain de temps ! Jean-Louis avait pourtant longtemps hésité. Mais c’est un marin moderne et l’idée de progrès avait influencé sa décision. Pour ne pas conjurer le mauvais sort, le bateau n’avait pas été rebaptisé. Le fileyeur Cap-Ferret file à 9 nœuds vers les Minquiers, sans forcer, avec le courant du jusant dans le cul. A l’approche le Phare des Triagoz, Jean-Louis envoie un coup de sirène pour saluer son copain d’enfance Jean-Marie, gardien-chef du phare. Ces deux-là ne se sont jamais longtemps perdus de vue. Ils se sont connus à l’école de la République et après leurs premiers embarquements comme mousses, Jean-Louis à la pêche, Jean-Marie au commerce, ils ont effectué leur service militaire sur la frégate cuirassée Gloire. Aucune réponse au coup de sirène. Jean-Louis prend ses jumelles et observe le phare. « Vous avez vu, les gars ? Le pavillon noir sur les Triagoz ! » « Qu’est-ce qu’on fait, Patron ? » Jean-Louis sait bien que s’il fait route jusqu’au phare pour voir ce qui s’est passé, la journée de pêche est perdue. Il s’inquiète pour ses filets qui ont dû être malmenés dans le coup de vent de la nuit. Il s’inquiète aussi de la réaction de ses matelots qui sont payés à la part. Mais il n’a pas le choix : « Trente à droite ! » « La barre est trente à droite, patron ! » Le Cap-Ferret file droit sur le phare des Triagoz. Le bateau accoste, Jean-Louis décide de monter seul et commande de laisser la machine en marche. Amarres en va-et-vient, le navire reste paré à appareiller.

Jean-Louis gravit les escaliers, fait le tour des chambres, monte jusqu’à la lanterne. Personne… Dans la cuisine, près de la citerne peut-être, de l’autre côté du préau ? Personne. La barque du phare n’est plus là…

Jean-Louis redescend et rembarque à bord de son bateau. « Y a plus personne, là-haut… Allez, on déhale. Route au 110 ! » Cap au 110, c’est Perros-Guirec. L’administration des phares et balises à Lézardrieux, ce serait cap au 80. Cette décision pour l’équipage est la moins mauvaise. Repasser les Héaux de Bréhat, même si la mer s’est calmée, et remonter l’estuaire du Trieux, c’est long et difficile. Jean-Louis a fait son calcul : « On va prévenir Marie-Perrine et on ira téléphoner à la Poste ». Les jours sont encore longs et faisant son devoir d’informer de la situation au phare des Triagoz, il a encore une chance de pouvoir relever ses filets avant la nuit.

Marie-Perrine et Jean-Marie Durand habitent une maison pas loin du port, pas loin non plus de chez ses parents à elle qui lui donnent un coup de main pour élever leurs cinq enfants.

Au port de Perros-Guirec qui est à une vingtaine de milles des Triagoz, Jean-Louis a donné l’ordre à ses gars de rester à bord comme au phare, près à appareiller. Il arrive chez Marie-Perrine entourée des enfants attablés devant leur bol de lait et un monceau de crêpes.

« Tiens, voilà Jean-Louis. Ça va, frei (4) ? Un café ira avec toi ?» (5)

« Ton mari est là au moins ? »

« Non, il est au phare tout de suite (6) »

« Gast, je suis passé devant avec mon bateau, j’ai été voir dedans et y avait personne ! Je suis revenu pour te dire ».

Marie-Perrine accueillante et souriante, soudain se fige.

« Emmène-moi là-bas, Jean-Louis !»

Jean-Louis n’aurait pas su dire non, mais cette injonction l’arrange. Marie-Perrine rassemble quelques affaires, prend son dernier-né de son berceau et l’installe dans un moïse. « Tu l’emmènes pas le bidorig (7), quand même ? » « Je l’allaite, figure-toi ! »

Marie-Perrine donne quelques consignes à sa mère : « Faut prévenir les Phares et Balises. Va à la poste envoyer un télégramme. Dis-leur que j’ai décidé d’y aller mais que je ne peux pas rester longtemps. » Et, précédée de Jean-Louis, elle s’en va les bras chargés de quelques affaires et de son petit dernier. Pendant le trajet, personne n’a parlé. Chacun a son idée de ce qui a pu se passer durant le coup de vent de cette nuit. Si le pavillon noir a été hissé, c’est qu’il est arrivé quelque chose de grave. La barque n’est plus là. Qui est parti à son bord ? Jean-Marie aurait quitté le phare ?

Le Cap-Ferret accoste au pied du phare en tout début d’après-midi.

« C’est bon, Jean-Louis. Retourne à ta pêche. C’est bien ce que tu as fait pour nous. Allez, déhale !»(8).

« Je vais pas te laisser seule comme ça avec le petit… »

« T’occupe ! Je suis chez moi, ici ! »

C’est vrai que Marie-Perrine connait bien les lieux. Elle est souvent venue accompagner son mari et en femme d’intérieur trégorroise veille à la propreté des lieux et s’y applique. C’est aussi sur ce point que sont notés les gardiens de phare par les contrôleurs et les ingénieurs. Les enfants aussi sont venus et jouaient dans le préau avec interdiction d’approcher les escaliers.

La décision de l’ingénieur

Dès qu’il a été informé de la situation au phare des Triagoz, l’ingénieur Christian Quéméneur a dépêché un commis pour prévenir le patron du bateau Breiz-Atao de se tenir prêt à appareiller. La subdivision des Phares et Balises de Lézardrieux n’a pas de bateau mais loue celui de René Jaffrenou pour ravitailler les phares du secteur. Les réquisitions de l’administration sont plutôt bien payées, aussi René Jaffrenou a investi dans un bateau à vapeur qu’il utilise aussi et surtout pour la pêche. Le temps de préparer quelques affaires pour le cas où il faudrait qu’il reste sur place et Christian Quéméneur embarque. Le Breiz-Atao remonte l’estuaire du Trieux, contourne Bréhat et prend plein ouest en direction du phare des Triagoz.

° ° °

Marie-Perrine n’est pas restée se morfondre sur le phare. Elle a entrepris ce qu’elle sait faire : un grand nettoyage. Elle a commencé par décrocher ce pavillon de malheur, a astiqué les cuivres, passé le balai, récuré les casseroles et nettoyé tout ce qui n’était pas propre aux yeux d’une femme d’intérieur comme le sont les femmes de marin. Il a fait chaud et en fin d’après-midi, un peu fatiguée quand même, elle s’est sentie le besoin de procéder à sa propre toilette. Elle est allée avec une bassine de cuivre et un carré de savon à la citerne, du côté Est du terre-plein du phare et s’est déshabillée.

° ° °

A l’approche du phare, l’ingénieur Christian Quéméneur a pris les jumelles et a commencé à observer. « Pas de pavillon noir côté Sud… » L’homme de barre l’a à peine entendu. Il sait comment approcher le phare pour accoster dans la petite baie et remonte un peu plus vers le Nord-Ouest. Christian Quéméneur reprend ses jumelles et voit Marie-Perrine Durand dans sa nudité. Elle soulève au-dessus de sa tête une bassine dont le cuivre réfléchit quelques rayons de soleil. L’eau qu’elle laisse couler doucement lisse ses cheveux puis les toisons de ses aisselles et de son pubis. Christian Quéméneur en est confus et troublé. Le pilote s’en rend compte : « Ça va, Monsieur l’Ingénieur ? » « Pour le moment, ça va… Je ne sais pas ce qui nous attend. » La voix de Christian Quéméneur est couverte par le bruit de la machine et le pilote n’entend pas l’ingénieur qui n’a pas quitté ses jumelles bafouiller d’émotion. Il voit Marie-Perrine remplir à nouveau la bassine et s’asperger d’eau. Il a un peu honte de s’attarder sur la naissance de ses longues cuisses et le volume de ses seins…

° ° °

Marie-Perrine s’est séchée, s’est coiffée et s’est rhabillée. Quand elle a vu arriver le bateau des Phares et balises, elle a simplement enlevé son sarrau. Sans descendre toutes les marches, elle est allée au-devant de Christian Quéméneur.

- Vous avez des nouvelles, Monsieur l’Ingénieur ? » (9)

- Pas vraiment, Madame Durand. Votre mari n’est toujours pas là ? »

Christian Quéméneur avait un infime espoir que Job Le Tonquer se soit affolé un peu vite et que Jean-Marie Durand ait pu rejoindre le phare après on ne sait quel incident qui aurait pu l’en éloigner. Mais il n’y croit pas, bien sûr…

« Montons toujours… »

L’un et l’autre ont dû dire ces deux mots en même temps. Christian Quéméneur suit Marie-Perrine et se force pour ne pas fixer ses fesses qui se dandinent à hauteur de ses yeux. Il essaie de se ressaisir et se sermonne en silence : « C’est trop grave, c’est trop grave pour penser à autre chose… »

Arrivés sur la plate-forme, Christian Quéméneur a demandé à Marie-Perrine de s’asseoir.

Pour ne pas évoquer une possible mauvaise nouvelle que Marie-Perrine à l’évidence ne connait pas, Christian Quéméneur lui demande : « Vous êtes arrivée ici comment ? »

Et elle raconte comment l’ami de toujours de son mari est venu la prévenir et qu’elle ne l’a pas laissé repartir sans la conduire ici, au phare. « Et vous ? C’est ma mère qui vous a envoyé le télégramme ? »

« Oui et elle nous a dit que vous étiez partie sur le Cap-Ferret. Mais vous êtes arrivée bien avant nous »…

Elle se retient de pleurer, de crier. Elle a son idée depuis l’arrivée de Jean-Louis chez elle ce matin, mais elle gardait espoir. Peut-être en garde-t-elle encore… Elle veut rester digne en tout cas. Ce n’est pas avec l’ingénieur qu’elle veut pleurer. Elle pleure quand même et tombe dans ses bras qu’il lui a ouverts quand elle s’est levée. Il a beau essayer de s’écarter pour ne pas montrer dans quel état d’excitation sexuelle elle l’a mis sans le savoir, elle s’en rend compte, bien sûr, mais ne fait rien pour s’en détacher. La pression mentale est trop forte. Tout lui passe par la tête. Ce qui a pu arriver, ce qu’elle va devenir, les grands moments avec Jean-Marie, les longs moments qu’ils passaient enlacés, les enfants dont l’aîné n’a pas encore neuf ans, le manque d’amour dont elle sait qu’elle pourrait souffrir…

Christian Quéméneur ne sait pas quoi faire. Partir dès que possible ? Mais qui va garder le phare ? Allumer le phare pour cette nuit, rentrer à Lézardrieux en faisant un détour par Perros-Guirec pour déposer Marie-Perrine et trouver un gardien remplaçant ? Rester au phare et renvoyer Marie-Perrine chez elle au plus vite ? C’est Marie-Perrine qui va trouver la réponse.

Elle se rend compte qu’elle serrait Christian Quéméneur dans ses bras alors qu’il a seulement posé ses mains derrière ses épaules, sans l’étreindre. Il se maitrise, se contient. Les seins gonflés de Marie-Perrine sont pourtant écrasés contre sa poitrine et il sent bien ses mamelons. Il fait chaud. Seuls les tissus de sa chemise et du corsage de Marie-Perrine séparent leurs corps moites. Il se demande comment se fait-il qu’elle n’ait pas reculé son ventre quand elle s’est rendu compte de l’effet qu’elle lui faisait. Elle ne s’est pas franchement appuyée non plus. Il culpabilise un peu : comme s’il n’avait pas autre chose à penser en ce moment…

La suite à venir...


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Albert Brel, parallèlement à une carrière au CNRS, s’est toujours intéressé à l’équipement nautique. Depuis de nombreuses années, il collabore à des revues nautiques européennes dans lesquelles il écrit des articles techniques et rend compte des comparatifs effectués sur les divers équipements. De plus, il est l’auteur de nombreux ouvrages spécialisés qui vont de la cartographie électronique aux bateaux d’occasion et qui décrivent non seulement l’évolution des technologies, mais proposent aussi des solutions pour les mettre en application à bord des bateaux.
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