
L’hiver, une vraie saison de pêche côtière
Contrairement à l’idée d’une période creuse, les mois froids offrent un terrain particulièrement intéressant pour ceux qui restent au bord de l’eau. Les grands migrateurs s’éloignent, mais d’autres espèces prennent le relais, souvent plus accessibles et moins capricieuses. Le merlan et le tacaud figurent parmi les plus emblématiques de cette dynamique hivernale, avec une présence marquée dès que les températures baissent. Leur activité soutenue redonne de l’intérêt aux sorties du bord, du kayak ou des petites embarcations qui n’ont pas besoin de s’éloigner au large.
Deux poissons très présents quand la mer se refroidit
Le merlan évolue en bancs compacts au-dessus des fonds sableux où il devient particulièrement mordeur en hiver. Les touches sont franches et rapides, ce qui en fait une espèce parfaite pour maintenir un vrai rythme de pêche malgré les conditions parfois rigoureuses. Le tacaud, reconnaissable à sa couleur cuivrée et à sa silhouette trapue, préfère les zones rocheuses et les reliefs plus marqués. Quand il se rassemble, les lignes s’animent sans interruption. Cette abondance réduit la nécessité de longues prospections et permet de concentrer l’effort sur des secteurs côtiers faciles d’accès, souvent à quelques dizaines de mètres seulement.
Une pêche simple et efficace pour tous les niveaux
Ces deux espèces ont un point commun : elles ne nécessitent pas d’équipement sophistiqué. Un ensemble léger, quelques appâts classiques et un bas de ligne discret suffisent pour prendre du poisson. Cette simplicité joue un rôle important dans leur popularité, car elle permet de profiter spontanément d’une fenêtre météo courte sans préparation lourde. Pour beaucoup, le merlan et le tacaud deviennent ainsi des compagnons hivernaux qui permettent de maintenir une activité régulière tout au long de la saison froide.
Des poissons modestes mais excellents en cuisine
Même s’ils ne figurent pas toujours parmi les espèces les plus valorisées, le merlan et le tacaud ont de véritables qualités culinaires. Le premier offre une chair fine et délicate, parfaite en cuisson courte ou au four pour des repas légers. Le second, plus charnu, se prête mieux aux préparations généreuses comme les soupes, les plats mijotés ou les poêlées bien chaudes qui accompagnent volontiers un retour de pêche hivernal. Beaucoup redécouvrent d’ailleurs le tacaud lorsqu’ils le cuisinent frais, loin de sa réputation injustement modeste.
À travers ces deux espèces, l’hiver révèle un visage plus accessible et plus vivant qu’on ne le pense souvent. Merlan et tacaud montrent que la pêche côtière ne se met jamais réellement en pause : elle change simplement d’ambiance. Pour ceux qui continuent à fréquenter les jetées et les digues malgré les températures basses, ils offrent une façon simple et régulière de rester connectés à la mer pendant toute la saison froide.
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