Deux séismes enregistrés en quelques heures dans le Finistère

Le dernier événement s’est produit dans la nuit du lundi 29 au mardi 30 juillet, à 2 h 21 précisément. Les capteurs du RéNaSS (Réseau national de surveillance sismique) ont détecté une secousse de magnitude 2,2 à proximité de Moëlan-sur-Mer, au sud de Quimper. L’épicentre a été localisé à une dizaine de kilomètres de profondeur, entre le littoral et l’arrière-pays.
Quelques jours plus tôt, dans la nuit du jeudi 25 juillet, une première secousse d’intensité identique avait déjà été ressentie dans la même zone. Là encore, la magnitude s’établissait à 2,2, sans provoquer de dégâts ni de blessés. Plusieurs habitants ont tout de même signalé avoir perçu une vibration inhabituelle, un grondement sourd ou une sensation de frisson au sol, parfois si brève qu’elle en devenait ambiguë.
Ces secousses, bien que modérées, ne sont pas isolées : en mars dernier, un séisme plus marqué avait été enregistré dans les Côtes-d’Armor, près de Loudéac, avec une magnitude de 3,9. La Bretagne, même si elle ne se situe pas à proximité de grandes failles tectoniques, reste une région soumise à des contraintes géologiques anciennes. Le Massif armoricain, structure ancienne de la croûte terrestre, conserve une activité sismique résiduelle.
Sans conséquence notable, ces événements rappellent que l’activité sismique en France n’est pas réservée aux Alpes ou aux Pyrénées. Même dans l’ouest du pays, des frémissements du sol peuvent se produire, souvent sans qu’on y prête attention - jusqu’à ce qu’un grondement vienne réveiller une nuit d’été.