Navigation hivernale : l’équipement qui fait la différence quand tout se complique

Equipements
Par Mark Bernie

Naviguer en hiver est un plaisir à nul autre pareil. Mais c’est aussi une discipline exigeante où la moindre erreur peut prendre des proportions… dramatique. Eau froide, journées courtes, météo changeante, équipage réduit… chaque sortie impose un niveau de préparation nettement supérieur à celui de la saison estivale.

Naviguer en hiver est un plaisir à nul autre pareil. Mais c’est aussi une discipline exigeante où la moindre erreur peut prendre des proportions… dramatique. Eau froide, journées courtes, météo changeante, équipage réduit… chaque sortie impose un niveau de préparation nettement supérieur à celui de la saison estivale.

Quand les pontons se vident et que les maillots de bains restent au vestiaire, une partie des plaisanciers continue de sortir, parfois avec le sourire un peu coupable de ceux qui savent qu’ils vont vivre des journées uniques. La lumière rase, les mouillages déserts, les dépressions qui se succèdent font de la navigation hivernale un plaisir... exigeant mais réel ! Exigeant, parce que la marge d’erreur se réduit brutalement. En hiver, un homme à la mer en eau à 10 ou 12 °C n’a tout simplement pas le même temps devant lui qu’en août sous les tropiques.

Chaque sortie hivernale doit donc être organisée autour d’une idée simple, presque obsédante, qui guide le choix du matériel comme les bonnes pratiques à bord. Cette idée tient en une phrase : vous n’avez pas le droit de tomber à l’eau, et si cela arrive, tout doit être en place pour que vous puissiez être remonté à bord en quelques minutes.

Hiver : même mer, risques différents

Les chiffres le rappellent sèchement. En 2022, plus de 9 300 opérations ont été déclenchées par les CROSS pour la plaisance et les loisirs nautiques, soit une hausse d’environ 14 % par rapport à 2021. La quasi-totalité des accidents mortels en plaisance ont pour cause la noyade ou l’hypothermie, directement liés à la chute à la mer.

En hiver, ces deux risques s’additionnent et se renforcent. La température de l’eau sur les côtes françaises descend souvent entre 8 et 13 °C. Or les travaux sur la survie en eau froide montrent que le choc thermique, puis l’épuisement à la nage, deviennent critiques dès que l’eau se situe entre 10 et 15 °C. La perte de contrôle respiratoire peut survenir en quelques secondes, la perte de mobilité des mains en quelques minutes.

À ces facteurs s’ajoutent des journées courtes, une météo plus changeante, des ports parfois en effectif réduit et moins de plaisanciers alentour pour donner l’alerte. Bref, le cadre change. Les règles de sécurité aussi, même si la réglementation - elle - ne connaît pas les saisons.

Division 240 : un socle qui reste valable toute l’année

Pour les navires de plaisance de moins de 24 m battant pavillon français, c’est la fameuse Division 240 qui fixe le matériel d’armement et de sécurité en fonction de la distance à un abri, du basique (jusqu’à 2 milles) au côtier (jusqu’à 6 milles), puis au semi-hauturier et au hauturier.

Depuis les dernières mises à jour, cette réglementation précise clairement trois points essentiels pour notre sujet. D’abord, les performances minimales des équipements individuels de flottabilité selon la zone : niveau 50 N jusqu’à 2 milles d’un abri, 100 N jusqu’à 6 milles, 150 N toutes zones. Les enfants de moins de 30 kg doivent porter en permanence un équipement de performance au moins égale à 100 N, quelle que soit la distance d’éloignement d’un abri.

Ensuite, le texte insiste sur l’obligation d’emporter harnais et longe pour les voiliers (un par personne) et sur la présence d’un dispositif lumineux individuel fixé au gilet, capable de fonctionner au moins 6 heures.

Enfin, la règle officielle rappelle que le matériel prescrit par la réglementation constitue le minimum requis et invite les plaisanciers à embarquer systématiquement du matériel complémentaire.

En été, certains s’autorisent à jouer avec cette frontière entre minimum réglementaire et bon sens marin. En hiver, ce luxe disparaît.

Retrouvez tout le matériel obligatoire à bord et tous les documents réglementaires dans la nouvelle édition du Bloc Marine.

Gilets portés, harnais accrochés : la règle non négociable

Sur le papier, la Division 240 vous autorise encore à embarquer des aides à la flottabilité de niveau 50 N pour une navigation basique, voire à n’en porter qu’en fonction des situations. Dans la vraie vie, dès que la température de l’eau descend sous les 15 °C, ce débat n’a tout simplement plus lieu d’être.

Pour une navigation hivernale, la base reste un gilet de sauvetage de 150 N, gonflable, bien ajusté et révisé, équipé d’une sous-cutale, d’un dispositif lumineux homologué.

Ce gilet doit être porté en permanence dès que l’on quitte le ponton, y compris dans les zones très abritées. Le discours consistant à « garder le gilet à portée de main » n’a plus de sens quand l’eau est froide, que la nuit tombe vite et que les vêtements alourdissent la personne tombée à la mer. Les sauveteurs en mer le répètent : un gilet n’est utile que s’il est porté, et s’il reste en état de fonctionner.

À ce gilet vient se greffer le duo harnais et longe. La réglementation impose au moins un harnais et une longe par navire pour les bateaux à moteur et un par personne pour les voiliers. Sur un programme hivernal, l’enjeu n’est pas seulement de les avoir dans un coffre, mais de les utiliser réellement. Ligne de vie correctement frappée au centre du pont, longe double permettant de rester accroché en permanence, règle simple répétée à l’équipage : personne ne sort du cockpit sans prévenir, sans gilet et sans être attaché.

Sur certains programmes, une combinaison isotherme de protection ou une combinaison sèche peut se substituer à l’équipement individuel de flottabilité, à condition d’être portée en permanence et d’offrir une flottabilité suffisante selon la zone. Ces équipements ne sont pas réservés aux professionnels. Ils peuvent faire une vraie différence pour un équipage qui navigue régulièrement l’hiver ou qui traverse des zones particulièrement froides.

Balises, VHF, repérage : gagner la bataille des minutes

Une fois la chute à l’eau survenue, tout devient affaire de temps. En eau froide, la capacité à nager, à garder la tête hors de l’eau et à manipuler un équipement se réduit parfois à quelques minutes.

Là encore, la réglementation fixe un socle. À partir de la zone semi-hauturière, une VHF fixe devient obligatoire, avec veille du canal 16 et capacité à recevoir les bulletins météo. Pour l’hiver, il est très raisonnable d’anticiper ce niveau d’équipement dès la navigation côtière, en complément d’une VHF portable étanche et flottante rangée dans le cockpit.

Les balises individuelles de type AIS-MOB ou PLB ne sont pas obligatoires, mais elles se sont largement démocratisées. Une balise AIS déclenche une alarme sur les écrans du bord et sur les navires à proximité, en affichant un point exact sur la carte. Une balise personnelle de détresse (PLB) transmet une alerte aux centres de secours via le système satellitaire Cospas-Sarsat, avec position GNSS. Couplées à une VHF ASN capable d’envoyer un appel de détresse numérique avec position, ces technologies peuvent réduire drastiquement le délai entre la chute à la mer et la mise en route des secours.

En navigation hivernale, on peut résumer la philosophie de l’équipement ainsi. Le gilet et le harnais servent à ne pas quitter le bateau. La balise, la VHF et le dispositif lumineux individuel servent à permettre au bateau - et aux secours - de vous retrouver en quelques minutes si, malgré tout, vous êtes à l’eau.

Pilote automatique, veille et organisation à bord

En hiver plus qu’à d’autres saisons, beaucoup de navigateurs s’appuient sur le pilote automatique. Sur un voilier de croisière ou un bateau à moteur, le pilote devient vite un équipier indispensable dès que l’équipage est réduit, qu’il faut hisser une voile ou simplement s’abriter sous la capote. Les modèles récents sont d’ailleurs conçus pour aider le skipper dans des conditions météo exigeantes et sur des programmes de navigation solitaire ou en équipage réduit.

C’est à la fois un formidable outil de sécurité et un piège potentiel. Une chute à la mer depuis un bateau gouverné par pilote, notamment de nuit, peut passer inaperçue quelques secondes de trop si nul n’est en veille. Certains systèmes avancés intègrent désormais des scénarios homme à la mer : appui sur le bouton MOB qui enregistre le point de chute, modification automatique de la route, voire couplage avec des bracelets individuels qui déclenchent une alarme et mettent le bateau face au vent pour le ralentir.

Même sans ces scénarios sophistiqués, l’organisation du bord doit tenir compte de la réalité de l’hiver. Veille visuelle et auditive permanente, personne seul sur le pont sans être harnaché, manœuvres anticipées pour éviter les interventions en urgence à l’avant, consignes claires en cas de chute à la mer. L’objectif est simple : que chacun sache quoi faire si le skipper passe par-dessus bord alors que le pilote tient la barre.

Fenêtre météo et navigation courte

La meilleure sécurité reste encore de choisir soigneusement sa journée. En hiver, la préparation météo n’est pas une formalité, c’est une condition de départ.

Les outils ne manquent pas. METEO CONSULT propose des prévisions côtières, des bulletins par port et des cartes de vent à 15 jours, accessibles en ligne ou via des services spécifiques pour les plaisanciers. Ces informations permettent d’identifier les créneaux de vent maniable, de houle acceptable et de visibilité suffisante.

La démarche gagne à être structurée. D’abord, on regarde la situation générale : succession de dépressions, épisodes de grains, risque de coup de vent ou de coup de vent violent, présence éventuelle de BMS. Ensuite, on affine sur la zone de navigation choisie en observant la direction du vent, la hauteur de la houle, le courant de marée quand il y en a, mais aussi la température ressentie au vent.

Sur cette base, chaque équipage doit se fixer des limites personnelles. Par exemple : pas de sortie au-delà d’un certain nombre de nœuds de vent établi dans le secteur de face, pas de sortie si la houle dépasse un certain seuil, etc. Une fois la fenêtre météo identifiée, on construit la navigation autour d’une logique de parcours court : départ assez tôt pour rentrer de jour, distance adaptée à la vitesse moyenne réaliste en hiver, un ou deux ports de repli identifiés à l’avance.

Le froid, ce qui use vraiment l’équipage

Le froid ne tue pas seulement par hypothermie en cas de chute à la mer. Il use progressivement l’équipage, rend les décisions moins claires, la vigilance moins efficace et le mal de mer plus agressif.

Les spécialistes de la navigation hivernale insistent sur l’importance d’un système de vêtements en couches. Une première couche respirante qui évacue la transpiration, une couche intermédiaire isolante, souvent en polaire ou en laine technique, et une couche extérieure imperméable et respirante, veste et salopette. On y ajoute des gants adaptés, un bonnet qui couvre les oreilles, éventuellement un tour de cou, ainsi que des chaussures étanches ou des bottes isolées.

À bord, il faut prévoir un jeu de vêtements de rechange toujours sec, protégé dans un sac étanche, ainsi que de quoi préparer rapidement des boissons chaudes et des en-cas riches en calories. Le chauffage à bord, s’il existe, doit être entretenu sérieusement et utilisé avec ventilation adéquate pour éviter tout risque lié au monoxyde de carbone.

Même pour une navigation qualifiée de « petite sortie », le skipper doit surveiller l’état de fatigue et la capacité de réaction de son équipage. En hiver, ce sont souvent les détails qui font la différence entre un bord superbe et un retour pénible au radar, avec un équipage transi.

Faire de chaque sortie hivernale une petite course au large

La bonne nouvelle, c’est que la sécurité en navigation hivernale n’a rien d’une science obscure. Elle repose sur des textes clairs, comme la Division 240, sur des équipements désormais bien maîtrisés - gilets gonflables, harnais, VHF ASN, balises personnelles - et sur des réflexes que les plaisanciers expérimentés appliquent déjà en grande croisière.

La vraie différence, c’est la discipline. Considérer chaque navigation de décembre ou de février comme une petite course au large, même si l’on reste en côtier et s’y préparer comme un skipper professionnel !

L’hiver en mer offre des moments rares, presque intimistes, que connaissent bien ceux qui continuent à sortir quand les pontons semblent endormis. Avec un bateau préparé, un équipage équipé et une météo bien lue, ces navigations ne sont pas un pari risqué. Elles deviennent ce qu’elles doivent être : un plaisir exigeant, mais pleinement maîtrisé.

Avant de partir en mer, pensez à consulter les prévisions météo sur METEO CONSULT Marine.

L'équipe
Nathalie Moreau
Nathalie Moreau
Nathalie Moreau
Nathalie Moreau est l’atout voyage et évasion de l’équipe, elle est passionnée de croisières et de destinations nautiques. En charge du planning rédactionnel du site figaronautisme.com et des réseaux sociaux, Nathalie suit de très près l’actualité et rédige chaque jour des news et des articles pour nous dépayser et nous faire rêver aux quatre coins du monde. Avide de découvertes, vous la croiserez sur tous les salons nautiques et de voyages en quête de nouveaux sujets.
Gilles Chiorri
Gilles Chiorri
Gilles Chiorri
Associant une formation d’officier C1 de la marine marchande et un MBA d’HEC, Gilles Chiorri a sillonné tous les océans lors de nombreuses courses au large ou records, dont une victoire à la Mini Transat, détenteur du Trophée Jules Verne en 2002 à bord d’Orange, et une 2ème place à La Solitaire du Figaro la même année. Il a ensuite contribué à l’organisation de nombreux évènements, comme la Coupe de l’America, les Extreme Sailing Series et des courses océaniques dont la Route du Rhum et la Solitaire du Figaro (directeur de course), la Volvo Ocean Race (team manager). Sa connaissance du monde maritime et son réseau à l’international lui donnent une bonne compréhension du milieu qui nous passionne.
Il collabore avec les équipes de METEO CONSULT et Figaro Nautisme depuis plus de 20 ans.
Sophie Savant-Ros
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Sophie Savant-Ros
Sophie Savant-Ros, architecte de formation et co-fondatrice de METEO CONSULT est entre autres, directrice de l’édition des « Bloc Marine » et du site Figaronautisme.com.
Sophie est passionnée de photographie, elle ne se déplace jamais sans son appareil photo et privilégie les photos de paysages marins. Elle a publié deux ouvrages consacrés à l’Ile de Porquerolles et photographie les côtes pour enrichir les « Guides Escales » de Figaro Nautisme.
Albert Brel
Albert Brel
Albert Brel
Albert Brel, parallèlement à une carrière au CNRS, s’est toujours intéressé à l’équipement nautique. Depuis de nombreuses années, il collabore à des revues nautiques européennes dans lesquelles il écrit des articles techniques et rend compte des comparatifs effectués sur les divers équipements. De plus, il est l’auteur de nombreux ouvrages spécialisés qui vont de la cartographie électronique aux bateaux d’occasion et qui décrivent non seulement l’évolution des technologies, mais proposent aussi des solutions pour les mettre en application à bord des bateaux.
Jean-Christophe Guillaumin
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Jean-Christophe Guillaumin
Journaliste, photographe et auteur spécialisé dans le nautisme et l’environnement, Jean-Christophe Guillaumin est passionné de voyages et de bateaux. Il a réussi à faire matcher ses passions en découvrant le monde en bateau et en le faisant découvrir à ses lecteurs. De ses nombreuses navigations il a ramené une certitude : les océans offrent un terrain de jeu fabuleux mais aussi très fragile et aujourd’hui en danger. Fort d’une carrière riche en reportages et articles techniques, il a su se distinguer par sa capacité à vulgariser des sujets complexes tout en offrant une expertise pointue. À travers ses contributions régulières à Figaro Nautisme, il éclaire les plaisanciers, amateurs ou aguerris, sur les dernières tendances, innovations technologiques, et défis liés à la navigation. Que ce soit pour analyser les performances d’un voilier, explorer l’histoire ou décortiquer les subtilités de la course au large, il aborde chaque sujet avec le souci du détail et un regard expert.
Charlotte Lacroix
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Charlotte est une véritable globe-trotteuse ! Très jeune, elle a vécu aux quatre coins du monde et a pris goût à la découverte du monde et à l'évasion. Tantôt à pied, en kayak, en paddle, à voile ou à moteur, elle aime partir à la découverte de paradis méconnus. Elle collabore avec Figaro Nautisme au fil de l'eau et de ses coups de cœur.
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Max est tombé dedans quand il était petit ! Il a beaucoup navigué avec ses parents, aussi bien en voilier qu'en bateau moteur le long des côtes européennes mais pas que ! Avec quelques transatlantiques à son actif, il se passionne pour le monde du nautisme sous toutes ses formes. Il aime analyser le monde qui l'entoure et collabore avec Figaro Nautisme régulièrement.
Denis Chabassière
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Naviguant depuis son plus jeune âge que ce soit en croisière, en course, au large, en régate, des deux côtés de l’Atlantique, en Manche comme en Méditerranée, Denis, quittant la radiologie rochelaise en 2017, a effectué avec sa femme à bord de PretAixte leur 42 pieds une circumnavigation par Panama et Cape Town. Il ne lui déplait pas non plus de naviguer dans le temps avec une prédilection pour la marine d’Empire, celle de Trafalgar …
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Après une carrière internationale d’ingénieur, Michel Ulrich navigue maintenant en plaisance sur son TARGA 35+ le long de la côte atlantique. Par ailleurs, il ne rate pas une occasion d’embarquer sur des navires de charge, de travail ou de services maritimes. Il nous fait partager des expériences d’expédition maritime hors du commun.
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Titulaire d'un doctorat en Climatologie-Environnement, Cyrille est notre expert METEO CONSULT. Après avoir enseigné la climatologie et la géographie à l'université, il devient l'un des météorologues historiques de La Chaîne Météo en intégrant l'équipe en 2000. Spécialiste de la météo marine, il intervient également en tant qu'expert météo marine pour des courses de renommée mondiale, comme la Route du Rhum, la Solitaire du Figaro, la Transat Paprec...
Irwin Sonigo
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Irwin Sonigo
Capitaine 200 et ancien embarqué dans la Marine nationale, Irwin Sonigo a exploré toutes les facettes de la navigation. Des premiers bords sur un cotre aurique de 1932 à la grande plaisance sur la Côte d’Azur, en passant par les catamarans de Polynésie, les voiliers des Antilles ou plusieurs transatlantiques, il a tout expérimenté. Il participe à la construction d’Open 60 en Nouvelle-Zélande et embarque comme boat pilote lors de la 32e America’s Cup. Aujourd’hui, il met cette riche expérience au service de Figaro Nautisme, où il signe des essais et reportages ancrés dans le réel.