
Avec le franchissement de cet important marqueur et ce passage dans l’hémisphère sud, Alexia Barrier, Dee Caffari, Annemieke Bes, Rebecca Gmür Hornell, Deborah Blair, Molly LaPointe, Támara Echegoyen et Stacey Jackson attendent de Neptune non seulement protection et bénédiction, mais aussi très concrètement l’accès à ces fameux alizés de sud est. Ces vents bien établis qui soufflent depuis les côtes d’Afrique du Sud jusqu’à la corne du Brésil, permettent de contourner l’anticyclone centré sur l’île de Sainte Hélène au cour de l’Atlantique sud. C’est donc aux allures proches du lit du vent que le trimaran géant changera d’hémisphère. Sa position relativement très est lui offrira un angle au vent intéressant pour allonger la foulée en accompagnant l’adonnante, quand le vent viendra progressivement souffler par le travers du bateau. L’occasion pour Alexia et ses drôles de navigatrices de « couper un peu le fromage Atlantique » à l’écart des rivages Brésiliens. Tous les esprits du bord se tourneront alors vers la transition à réussir avec les systèmes perturbés du grand sud, boulevard vers les autres grands marqueurs de ce Trophée Jules Verne, le Cap de Bonne Espérance et son voisin, le Cap des Aiguilles, qui scande l’entrée dans l’Océan Indien, d’ici une semaine espère t’on.
Alexia Barrier et le Pot au Noir
« Ici, tu passes d’un nœud à trois nœuds, de trois à six, puis à huit, et soudain un nouveau nuage arrive et... plus rien. Quatre nœuds. Deux nœuds. Zéro. On avance, puis non, puis si, puis plus du tout. C’est un tango tropical : imprévisible et collant. »
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