Bimini : pourquoi il devient vite indispensable sur un voilier

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Sur un voilier, il y a le soleil bienveillant du matin… et le soleil accablant de l’après-midi. Lorsqu’on passe des heures à la barre ou qu’on profite d’une escale au mouillage, l’ombre devient un luxe. C’est là que le bimini prend tout son sens. Ce toit textile monté sur arceaux est devenu un élément quasi incontournable, aussi bien sur les unités modernes que sur les voiliers de voyage. Confort thermique, protection contre les UV, extension de l’espace de vie : les avantages sont nombreux.

©Dufour Yachts
Sur un voilier, il y a le soleil bienveillant du matin… et le soleil accablant de l’après-midi. Lorsqu’on passe des heures à la barre ou qu’on profite d’une escale au mouillage, l’ombre devient un luxe. C’est là que le bimini prend tout son sens. Ce toit textile monté sur arceaux est devenu un élément quasi incontournable, aussi bien sur les unités modernes que sur les voiliers de voyage. Confort thermique, protection contre les UV, extension de l’espace de vie : les avantages sont nombreux.

Un abri contre le soleil et les coups de chaud
Le rôle principal du bimini est évident : offrir de l’ombre au cockpit. En croisière estivale, en Méditerranée ou sous les tropiques, il devient vite indispensable pour éviter l’exposition prolongée au soleil.
"Après quelques jours de navigation sans bimini en plein été, on a l’impression d’être en train de griller sur une plancha," plaisante Antoine, propriétaire d’un Dufour 430. "Depuis que j’en ai installé un, l’équipage est nettement plus à l’aise, surtout lors des quarts en plein soleil."
Les fabricants comme NV Equipment, Bainbridge et Oceansouth proposent des biminis sur mesure, adaptés aux différentes configurations de cockpit. Certaines marques, comme Sunbrella, se sont spécialisées dans des toiles anti-UV et déperlantes, garantissant une excellente durabilité face aux éléments.

Une protection efficace contre les intempéries
Contrairement aux idées reçues, le bimini ne protège pas seulement du soleil. En cas d’averse ou de crachin, il permet de rester à la barre sans être trempé, surtout si le vent est faible. Associé à une capote de roof, il peut même former un abri quasi intégral pour le cockpit.
"Sur mon Hanse 388, j’ai installé une capote et un bimini reliés par une toile zippée," explique Mathilde, navigatrice en Atlantique. "Quand il pleut, on peut rester dehors sans être complètement trempés, ce qui est un vrai plus, surtout en croisière longue."
Les options de fermeture latérale, proposées par Spray Hood France et Sattler, permettent même de transformer l’ensemble en un véritable cockpit semi-fermé, particulièrement utile en mi-saison ou sous des latitudes plus fraîches.

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Un confort accru en navigation et au mouillage
Le bimini est particulièrement apprécié lors des longues navigations. À la barre, il évite les insolations et permet de réduire la fatigue liée à l’exposition prolongée au soleil. Mais c’est au mouillage qu’il prend toute son importance.
"En escale, on passe 90 % du temps dans le cockpit. Avec un bimini, on gagne un véritable espace de vie ombragé," témoigne Christophe, skipper d’un Jeanneau Sun Odyssey 440.
Sur les catamarans comme les Lagoon 42 ou les Bali 4.2, le bimini rigide est devenu un standard, souvent intégré directement dans le design du bateau. Cette tendance s’étend aux monocoques de croisière, où des chantiers comme Amel et Garcia Yachts proposent des solutions fixes et robustes adaptées aux navigations hauturières.

Rigidité ou flexibilité : quel modèle choisir ?
Les biminis existent en plusieurs variantes :
• Bimini souple sur arceaux inox : la solution classique, idéale pour la plupart des voiliers de croisière.
• Bimini rigide en composite ou aluminium : plus résistant et durable, souvent installé sur les grandes unités et les catamarans.
• Bimini rabattable : permet de replier la structure en cas de vent fort ou pour améliorer la visibilité en navigation.
"Sur mon Bénéteau Oceanis 46.1, j’ai opté pour un bimini amovible," explique Laurent, plaisancier régulier en Corse. "Quand on veut profiter du soleil ou observer les voiles, on le replie en un clin d’œil."
Les équipementiers comme Doyle Sails et NV Equipment proposent désormais des systèmes ajustables avec des fixations rapides, rendant les biminis plus modulables et faciles à démonter en cas de besoin.

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© Lagoon Catamarans

Un investissement qui change la vie à bord
Le prix d’un bimini varie selon les matériaux et la taille, allant de 1 500 à 5 000 euros pour un modèle classique, et bien au-delà pour une version rigide sur mesure. Mais une chose est sûre : dès qu’il est installé, difficile de s’en passer.
"C’est un peu comme un taud de soleil à la maison : tant qu’on ne l’a pas, on s’en passe, mais une fois qu’on y goûte, impossible de revenir en arrière," conclut Pierre, skipper et propriétaire d’un Nautitech 44.
Que ce soit en Méditerranée, en Atlantique ou sous les tropiques, le bimini est devenu bien plus qu’un simple accessoire. C’est un véritable élément de confort et de protection, qui transforme l’expérience de navigation et de vie à bord.

Astuces originales pour tirer le meilleur de votre bimini
1. Ajouter des panneaux solaires flexibles
De nombreux plaisanciers fixent des panneaux solaires souples sur leur bimini pour optimiser la production d’énergie sans perdre d’espace. Solbian et SunPower proposent des solutions légères et efficaces, idéales pour l’auto-suffisance énergétique.
2. Installer une douche solaire
En ajoutant une poche d’eau solaire suspendue sous le bimini, on obtient une douche d’appoint pratique et agréable après une baignade. Un simple crochet et un tuyau suffisent pour un confort maximal.
3. Créer un éclairage d’ambiance
Avec des bandes LED étanches, le bimini peut devenir une source d’éclairage douce et économique pour les soirées au mouillage. Un ruban USB ou 12V bien placé et l’ambiance est garantie !
4. Ajouter des poches de rangement
Certains modèles permettent d’intégrer des pochettes latérales pour ranger lunettes de soleil, crème solaire ou encore des guides de navigation. Une astuce simple mais qui libère beaucoup d’espace.
5. Optimiser l’aération
Fixer une toile moustiquaire sous le bimini permet de créer une zone abritée des insectes, idéale pour les soirées dans les mouillages tropicaux.
6. Transformer le bimini en extension d’ombrage
Avec un taud de soleil latéral, on prolonge l’ombre sur le cockpit ou même sur le pont, parfait pour les journées où le soleil est rasant. Oceansouth et NV Equipment proposent des kits adaptés.
7. Installer un hamac sous le bimini
Pour ceux qui veulent une sieste à l’ombre en profitant de la brise, fixer un hamac sous le bimini entre les arceaux est une idée géniale. Simple et efficace !

Un bimini bien pensé ne sert pas seulement à faire de l’ombre. Avec quelques astuces, il devient un véritable atout pour le confort et l’autonomie à bord. Une fois adopté, difficile de naviguer sans !

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L'équipe
Nathalie Moreau
Nathalie Moreau
Nathalie Moreau
Nathalie Moreau est l’atout voyage et évasion de l’équipe, elle est passionnée de croisières et de destinations nautiques. En charge du planning rédactionnel du site figaronautisme.com et des réseaux sociaux, Nathalie suit de très près l’actualité et rédige chaque jour des news et des articles pour nous dépayser et nous faire rêver aux quatre coins du monde. Avide de découvertes, vous la croiserez sur tous les salons nautiques et de voyages en quête de nouveaux sujets.
Gilles Chiorri
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Associant une formation d’officier C1 de la marine marchande et un MBA d’HEC, Gilles Chiorri a sillonné tous les océans lors de nombreuses courses au large ou records, dont une victoire à la Mini Transat, détenteur du Trophée Jules Verne en 2002 à bord d’Orange, et une 2ème place à La Solitaire du Figaro la même année. Il a ensuite contribué à l’organisation de nombreux évènements, comme la Coupe de l’America, les Extreme Sailing Series et des courses océaniques dont la Route du Rhum et la Solitaire du Figaro (directeur de course), la Volvo Ocean Race (team manager). Sa connaissance du monde maritime et son réseau à l’international lui donnent une bonne compréhension du milieu qui nous passionne.
Il collabore avec les équipes de METEO CONSULT et Figaro Nautisme depuis plus de 20 ans.
Sophie Savant-Ros
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Sophie Savant-Ros, architecte de formation et co-fondatrice de METEO CONSULT est entre autres, directrice de l’édition des « Bloc Marine » et du site Figaronautisme.com.
Sophie est passionnée de photographie, elle ne se déplace jamais sans son appareil photo et privilégie les photos de paysages marins. Elle a publié deux ouvrages consacrés à l’Ile de Porquerolles et photographie les côtes pour enrichir les « Guides Escales » de Figaro Nautisme.
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Albert Brel, parallèlement à une carrière au CNRS, s’est toujours intéressé à l’équipement nautique. Depuis de nombreuses années, il collabore à des revues nautiques européennes dans lesquelles il écrit des articles techniques et rend compte des comparatifs effectués sur les divers équipements. De plus, il est l’auteur de nombreux ouvrages spécialisés qui vont de la cartographie électronique aux bateaux d’occasion et qui décrivent non seulement l’évolution des technologies, mais proposent aussi des solutions pour les mettre en application à bord des bateaux.
Jean-Christophe Guillaumin
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Journaliste, photographe et auteur spécialisé dans le nautisme et l’environnement, Jean-Christophe Guillaumin est passionné de voyages et de bateaux. Il a réussi à faire matcher ses passions en découvrant le monde en bateau et en le faisant découvrir à ses lecteurs. De ses nombreuses navigations il a ramené une certitude : les océans offrent un terrain de jeu fabuleux mais aussi très fragile et aujourd’hui en danger. Fort d’une carrière riche en reportages et articles techniques, il a su se distinguer par sa capacité à vulgariser des sujets complexes tout en offrant une expertise pointue. À travers ses contributions régulières à Figaro Nautisme, il éclaire les plaisanciers, amateurs ou aguerris, sur les dernières tendances, innovations technologiques, et défis liés à la navigation. Que ce soit pour analyser les performances d’un voilier, explorer l’histoire ou décortiquer les subtilités de la course au large, il aborde chaque sujet avec le souci du détail et un regard expert.
Charlotte Lacroix
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Charlotte est une véritable globe-trotteuse ! Très jeune, elle a vécu aux quatre coins du monde et a pris goût à la découverte du monde et à l'évasion. Tantôt à pied, en kayak, en paddle, à voile ou à moteur, elle aime partir à la découverte de paradis méconnus. Elle collabore avec Figaro Nautisme au fil de l'eau et de ses coups de cœur.
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Naviguant depuis son plus jeune âge que ce soit en croisière, en course, au large, en régate, des deux côtés de l’Atlantique, en Manche comme en Méditerranée, Denis, quittant la radiologie rochelaise en 2017, a effectué avec sa femme à bord de PretAixte leur 42 pieds une circumnavigation par Panama et Cape Town. Il ne lui déplait pas non plus de naviguer dans le temps avec une prédilection pour la marine d’Empire, celle de Trafalgar …
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Après une carrière internationale d’ingénieur, Michel Ulrich navigue maintenant en plaisance sur son TARGA 35+ le long de la côte atlantique. Par ailleurs, il ne rate pas une occasion d’embarquer sur des navires de charge, de travail ou de services maritimes. Il nous fait partager des expériences d’expédition maritime hors du commun.
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