Quelles sont les qualités de votre nouveau bateau Hugo Boss ?
« Pour l’instant nous n’avons fait que 3 000 milles avec le voilier donc pour être tout à fait honnête je ne sais pas grand-chose à propos de ses qualités ! Cependant, nous avons le sentiment que les performances du nouvel IMOCA Hugo Boss sont excellentes et nous permettrons d’effectuer un grand bond en avant. Mais ce n'est probablement qu'après la Transat que nous arriverons à analyser parfaitement son fonctionnement et ce en quoi il est bon ou mauvais… Nous sommes encore dans la phase développement du bateau, ce qui est complètement fou (rires) ! »
A quelques jours de la Transat Jacques Vabre, vous êtes enthousiaste ?
« Il y a quatre ans, lors de la Transat Jacques Vabre, mon bateau était très endommagé et ma coque a pris l’eau. J'ai dû déclencher mes balises de détresse et je n’ai pas pu finir la course. Cette année, je serai très content si nous réussissons simplement à atteindre la ligne d'arrivée avec le nouveau bateau. »
Comment vous êtes-vous préparé pour la Transat ?
« Le voilier a été mis à l'eau il y a seulement quelques mois, donc l'entraînement que nous faisons pour la Jacques Vabre est principalement consacré à sa mise en service, il s'agit de faire en sorte que le bateau fonctionne correctement, qu’il soit fiable et sûr. Pour moi, le but final est la mise en service du nouvel IMOCA Hugo Boss. On ne le dirait pas, mais c'est une phase très intéressante ! »
Pouvez-vous nous parler de votre coéquipier Neil McDonald ?
« Neil vient d'un monde différent, il puise ses racines dans la Volvo Ocean Race et il travaille très bien. Je le connais depuis longtemps. Je navigue avec lui pour de nombreuses raisons : c'est un gars très gentil, sympathique, mais aussi très intelligent et je pense que nous allons passer un bon moment ensemble. La Jacques Vabre pour nous est une course d’entraînement. Notre objectif, cette année, est de gagner le Vendée Globe. Une partie du travail de Neil est de m’aider à rester sur la bonne voie et à ne pas perdre de vu notre but final. »
Une analyse de votre dernière expérience sur La Route du Ruhm ?
« La Route du Ruhm et le Vendée Globe sont en solitaire mais la Transat Jacques Vabre est en double. Espérons qu'on ne s'endormira pas tous les deux cette fois-ci ! (Rire). Plus sérieusement, lors de mes entraînements nous avons essayé de trouver un moyen pour que je puisse me réveiller si j'en ai besoin (rires) et j'espère être plus fiable à l’avenir. Ce qui m’est arrivé sur la Route du Ruhm est définitivement une leçon que je vais retenir pour le Vendée Globe ! »
Quels sont vos projets après la Transat Jacques Vabre ?
« Après la Transat, nous nous concentrerons principalement sur le Vendée Globe. Il n’y a pas de place pour le repos, le temps est court et chaque minute d’entraînement compte. Je suis impatient de continuer le projet et de voir où nous en arriverons. C'est fascinant ! »
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