Mercredi 8 janvier © METEO CONSULT Marine
Charlie Dalin et, 185MN derrière lui, Yoann Richomme remonte plein nord, au près dans un alizé pas très régulier mais qui leur permet de belles vitesses de progression. Sébastien Simon avance bien lui aussi mais son vent est plus fort, une vingtaine de nœuds, et d’orientation plus nord-est qui pousse Sébastien à mettre un peu de nord-ouest dans son cap.
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Il est étonnant de voir comme l’option de Jérémie Beyou, qu’il dit avoir subi plus que choisie, peut s’avérer payante. En bâbord amure, dans un vent de nord instable mais assez fort, il tire un grand bord vers l’est pour se positionner au nord de son ex-compagnon de route, Nicolas Lunven. Il faut dire que Nicolas n’a pas eu de chance, le front qu’ils ont péniblement franchi lui a réservé plus de pétoles que de vents favorables. Entre eux deux, la flotte des poursuivants progresse par à-coup dans des conditions très irrégulières avec des calmes aléatoires.
Jeudi 9 janvier© METEO CONSULT Marine
C’est le moment pour les deux leaders de bien négocier le passage de la dorsale. Il faudra peut-être positionner au meilleur moment une session en bâbord amure entre deux empannages pour un gain en latitude qui permettra de voir le flux de sud se solidifier. Cette décision de faire, avec ou sans ce petit contrebord, sera sans doute commandée par un souci de marquage. Si l’un le fait, l’autre le fera.Sébastien Simon n’a pas à se poser la question. Pour l’instant son cap s’améliore peu à peu grâce à la rotation (adonnante) vers l’est de son alizé.
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Le groupe des poursuivants remonte au près dans un alizé de 20 nœuds pour les plus à l’ouest, de 10/15 nœuds pour les plus à l’est.
Vendredi 10 janvier© METEO CONSULT Marine
Il est possible que les deux leaders se soient passés d’un contrebord. En tout cas, ils peuvent, dans les vents de sud, pointer progressivement leur cap vers l’arrivée. S’ils préfèrent un peu plus de vent, ils arrondiront leurs routes respectives vers le nord. Si leurs vitesses sont déjà maximales, ils pourront se mettre sur le bon cap en profitant d’une mer pas encore levée.C’est au tour de Sébastien Simon de se poser la question de la nécessité, ou non, d’un petit contrebord pour aller chercher au plus vite le vent de sud.
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Autour de Jérémie Beyou et Nicolas Lunven, les poursuivants sont partis pour un très long tribord amure qu’ils ne quitteront pas avant les grains du Pot-au-Noir.Retrouvez chaque jour l'analyse
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