10 îles européennes pour prolonger l’été en octobre

Par Le Figaro Nautisme

Alors que l’automne recouvre l’Europe continentale de ses couleurs dorées, certaines îles gardent encore le goût de l’été. Octobre y rime avec baignades prolongées, terrasses animées et paysages baignés d’une lumière douce. Voici dix destinations insulaires en Europe où le soleil s’invite encore à table, parfaites pour prolonger les vacances.

1. Crète (Grèce)

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Avec ses 260 kilomètres d’un bout à l’autre, la Crète combine montagnes, plages et vestiges antiques. En octobre, la mer reste chaude et l’arrière-saison attire moins de visiteurs, ce qui laisse le champ libre pour explorer les gorges de Samaria ou profiter des plages d’Elafonissi et de Balos. À Héraklion, le musée archéologique dévoile des trésors minoens, tandis qu’à La Canée, les ruelles vénitiennes conservent une atmosphère vivante. C’est aussi la saison des vendanges et de l’huile d’olive nouvelle, une bonne occasion de goûter la cuisine crétoise dans les tavernes encore ouvertes.

2. Madère (Portugal)

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Perdue au milieu de l’Atlantique, Madère est l’île des randonneurs. Les levadas, ces canaux d’irrigation transformés en sentiers, mènent à travers une végétation luxuriante jusqu’à des cascades spectaculaires. En octobre, le climat reste doux et les paysages verts se mêlent à une lumière dorée. À Funchal, le marché couvert regorge encore de fruits exotiques, et les terrasses s’animent jusque tard le soir. Les amateurs de baignade se rendent aux piscines naturelles de Porto Moniz, creusées dans la lave, tandis que les aventuriers peuvent tenter l’ascension du Pico Ruivo, le sommet de l’île, sans souffrir des chaleurs estivales.

3. Majorque (Espagne)

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Plus grande île des Baléares, Majorque est souvent associée à ses criques aux eaux turquoise. Mais en octobre, elle dévoile aussi son côté plus sauvage, avec les routes de la Serra de Tramuntana classée à l’Unesco, idéales pour une balade à vélo ou une randonnée. Palma reste vivante avec ses marchés et ses musées, mais sans la foule de l’été. Les villages perchés comme Deià ou Valldemossa prennent une atmosphère paisible, et les températures permettent encore de passer la journée à la plage. C’est aussi une saison idéale pour découvrir l’intérieur des terres et ses moulins à vent, vignobles et oliveraies.

4. Malte

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À mi-chemin entre l’Europe et l’Afrique, Malte garde un climat estival jusque tard dans l’année. La Valette offre ses bastions et ruelles animées, tandis que l’île de Gozo invite à ralentir, avec ses plages comme Ramla Bay et ses sentiers de randonnée. En octobre, la mer reste chaude et les clubs de plongée continuent d’attirer les passionnés qui découvrent des fonds marins spectaculaires. L’île de Comino, célèbre pour son Blue Lagoon, est beaucoup moins fréquentée qu’en été, ce qui en fait un moment privilégié pour s’y baigner. L’arrière-saison permet aussi d’explorer les temples mégalithiques sans la chaleur étouffante.

5. Sicile (Italie)

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Immense et contrastée, la Sicile profite encore de journées à 25 °C en octobre. Palerme vit au rythme de ses marchés colorés, Agrigente garde ses temples baignés d’une lumière dorée, et l’Etna reste actif, offrant des paysages volcaniques uniques. Dans la vallée de Noto, les villes baroques se découvrent avec une douceur agréable, et les plages de Cefalù ou de San Vito Lo Capo accueillent encore des baigneurs. L’automne est aussi la saison des récoltes : vendanges et festivals culinaires rythment la vie locale, ce qui en fait un moment idéal pour s’immerger dans la culture sicilienne.

6. Rhodes (Grèce)

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Avec plus de 300 jours de soleil par an, Rhodes prolonge l’été sans difficulté. La vieille ville fortifiée, inscrite à l’Unesco, garde ses ruelles animées, et Lindos, avec son acropole et ses maisons blanches, reste un bijou à visiter sans la chaleur écrasante. Les plages de Faliraki ou Tsambika sont encore fréquentées, mais beaucoup moins bondées qu’en haute saison. En octobre, les températures tournent autour de 25 °C, idéales pour combiner baignade et découvertes culturelles. C’est aussi une période propice pour s’aventurer dans l’intérieur de l’île, entre monastères et forêts de pins.

7. Chypre

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Située à l’extrémité orientale de la Méditerranée, Chypre garde un climat estival jusqu’en novembre. Les plages de sable de Paphos et Ayia Napa attirent encore les baigneurs, tandis que les montagnes du Troodos offrent de superbes sentiers de randonnée. L’île possède un patrimoine riche, avec ses mosaïques antiques et ses monastères perchés. En octobre, la température de l’eau dépasse encore les 25 °C, un record en Méditerranée. C’est aussi la saison idéale pour visiter les vignobles, déguster les spécialités locales comme le halloumi, ou s’offrir une sortie en bateau pour explorer les criques isolées.

8. Tenerife (Canaries, Espagne)

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Avec son climat subtropical, Tenerife reste une destination ensoleillée toute l’année. En octobre, la mer est encore chaude et le ciel souvent dégagé. Les plages du sud, comme Playa de las Américas ou Los Cristianos, restent animées, tandis que le nord offre un visage plus authentique, avec des villages colorés et des paysages verdoyants. L’ascension du Teide, le plus haut sommet d’Espagne, est plus agréable à cette saison, tout comme les randonnées dans le parc de l’Anaga. Les marchés regorgent encore de fruits tropicaux, et les terrasses de Santa Cruz et La Laguna restent animées jusque tard.

9. Corfou (Grèce)

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Cette île ionienne combine influences grecques et vénitiennes. En octobre, la vieille ville classée à l’Unesco garde son charme, avec ses arcades, ses forteresses et ses ruelles commerçantes. Les plages de Paleokastritsa ou d’Agios Gordios offrent encore des baignades agréables. L’arrière-saison permet de découvrir les villages de montagne et les oliveraies sans la foule. Les températures oscillent entre 20 et 25 °C, idéales pour explorer l’île en voiture ou à vélo. C’est aussi un moment propice pour découvrir la gastronomie locale, entre huile d’olive fraîche et plats parfumés aux herbes.

10. Lanzarote (Canaries, Espagne)

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Surnommée « l’île aux volcans », Lanzarote se distingue par ses paysages lunaires. Le parc national de Timanfaya offre des panoramas spectaculaires, et les plages de Papagayo restent parfaites pour la baignade en octobre. Les vignobles de La Geria, cultivés dans la lave, constituent une curiosité unique au monde. Le climat, sec et ensoleillé, permet de profiter pleinement des balades à vélo ou en voiture pour explorer ses villages blanchis à la chaux et ses œuvres signées César Manrique, qui a marqué l’architecture locale. En octobre, les températures dépassent encore les 25 °C, parfait pour un été prolongé.

Un automne sous le soleil

De l’Atlantique à la Méditerranée orientale, ces îles démontrent qu’octobre peut être un mois de voyage lumineux. Moins de foule, une mer encore accueillante et des paysages baignés d’une lumière douce : autant de raisons de prolonger l’été là où il ne s’arrête presque jamais.

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Nathalie Moreau
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Nathalie Moreau est l’atout voyage et évasion de l’équipe, elle est passionnée de croisières et de destinations nautiques. En charge du planning rédactionnel du site figaronautisme.com et des réseaux sociaux, Nathalie suit de très près l’actualité et rédige chaque jour des news et des articles pour nous dépayser et nous faire rêver aux quatre coins du monde. Avide de découvertes, vous la croiserez sur tous les salons nautiques et de voyages en quête de nouveaux sujets.
Gilles Chiorri
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Associant une formation d’officier C1 de la marine marchande et un MBA d’HEC, Gilles Chiorri a sillonné tous les océans lors de nombreuses courses au large ou records, dont une victoire à la Mini Transat, détenteur du Trophée Jules Verne en 2002 à bord d’Orange, et une 2ème place à La Solitaire du Figaro la même année. Il a ensuite contribué à l’organisation de nombreux évènements, comme la Coupe de l’America, les Extreme Sailing Series et des courses océaniques dont la Route du Rhum et la Solitaire du Figaro (directeur de course), la Volvo Ocean Race (team manager). Sa connaissance du monde maritime et son réseau à l’international lui donnent une bonne compréhension du milieu qui nous passionne.
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Sophie Savant-Ros, architecte de formation et co-fondatrice de METEO CONSULT est entre autres, directrice de l’édition des « Bloc Marine » et du site Figaronautisme.com.
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Albert Brel, parallèlement à une carrière au CNRS, s’est toujours intéressé à l’équipement nautique. Depuis de nombreuses années, il collabore à des revues nautiques européennes dans lesquelles il écrit des articles techniques et rend compte des comparatifs effectués sur les divers équipements. De plus, il est l’auteur de nombreux ouvrages spécialisés qui vont de la cartographie électronique aux bateaux d’occasion et qui décrivent non seulement l’évolution des technologies, mais proposent aussi des solutions pour les mettre en application à bord des bateaux.
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Journaliste, photographe et auteur spécialisé dans le nautisme et l’environnement, Jean-Christophe Guillaumin est passionné de voyages et de bateaux. Il a réussi à faire matcher ses passions en découvrant le monde en bateau et en le faisant découvrir à ses lecteurs. De ses nombreuses navigations il a ramené une certitude : les océans offrent un terrain de jeu fabuleux mais aussi très fragile et aujourd’hui en danger. Fort d’une carrière riche en reportages et articles techniques, il a su se distinguer par sa capacité à vulgariser des sujets complexes tout en offrant une expertise pointue. À travers ses contributions régulières à Figaro Nautisme, il éclaire les plaisanciers, amateurs ou aguerris, sur les dernières tendances, innovations technologiques, et défis liés à la navigation. Que ce soit pour analyser les performances d’un voilier, explorer l’histoire ou décortiquer les subtilités de la course au large, il aborde chaque sujet avec le souci du détail et un regard expert.
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Irwin Sonigo
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Capitaine 200 et ancien embarqué dans la Marine nationale, Irwin Sonigo a exploré toutes les facettes de la navigation. Des premiers bords sur un cotre aurique de 1932 à la grande plaisance sur la Côte d’Azur, en passant par les catamarans de Polynésie, les voiliers des Antilles ou plusieurs transatlantiques, il a tout expérimenté. Il participe à la construction d’Open 60 en Nouvelle-Zélande et embarque comme boat pilote lors de la 32e America’s Cup. Aujourd’hui, il met cette riche expérience au service de Figaro Nautisme, où il signe des essais et reportages ancrés dans le réel.