Malte en automne : le secret bien gardé des plaisanciers

L’été continue, mais sans la cohue
Naviguer à Malte en automne, c’est profiter d’un été prolongé. L’eau reste à 24 °C, les journées oscillent entre 22 et 27 °C, et les vents se font plus réguliers. Les mouillages sont calmes, les criques accessibles, et les escales deviennent presque intimes. Les grandes baies comme Blue Lagoon à Comino ou Paradise Bay retrouvent leur magie : finies les files de bateaux à perte de vue, place aux baignades tranquilles dans une eau translucide, avec pour seule compagnie le clapotis de la coque.
L’atmosphère est différente, plus vraie. On navigue au rythme du vent, on savoure le café du matin sur le pont sans bruit alentour, on profite de chaque rayon de soleil sans cette impression de course contre la montre qui accompagne souvent la haute saison.
Des escales plus belles quand elles respirent
L’automne révèle la beauté brute des îles maltaises. À Ghajn Tuffieha, les falaises rouges et les collines verdoyantes plongent dans la mer. À Gozo, les criques de Dwejra ou Ramla Bay s’explorent sans hâte, et les fonds marins autour de Mgarr ix-Xini offrent encore une visibilité exceptionnelle. Chaque baie semble redessiner le relief, chaque mouillage devient une invitation à ralentir.
Les marinas restent bien ouvertes, notamment celles de La Valette et de Msida Creek, où les quais bordés de fortifications dorées s’illuminent au coucher du soleil. C’est là qu’on ressent le mieux cette alliance rare entre patrimoine et modernité : un port vivant, actif, mais sans agitation. Les services restent impeccables, les prix plus doux, et le personnel toujours souriant.
Des journées à terre pleines de découvertes
Quand l’envie de marcher reprend le dessus, Malte s’offre aussi à terre. L’automne est la saison idéale pour explorer sans chaleur écrasante :
flâner dans les ruelles silencieuses de Mdina, grimper jusqu’aux remparts pour admirer les toits ocres, ou se perdre dans les petites rues de La Valette baignées d’une lumière dorée.
Au sud, le port de pêche de Marsaxlokk reste une étape savoureuse. On y déjeune en terrasse face aux luzzu, ces bateaux traditionnels aux yeux protecteurs, autour d’un lampuki fraîchement grillé, poisson emblématique de la saison.
Les amateurs de plongée sont comblés : l’eau est encore tiède, la visibilité excellente, et les sites, épaves, grottes, arches naturelles, presque déserts. Cirkewwa Reef, Blue Hole, Um El Faroud : des noms mythiques qui se redécouvrent dans le silence apaisant de l’arrière-saison.
La navigation d’automne, douce et vivante
Naviguer entre Malte, Comino et Gozo en cette période, c’est un pur plaisir. Les vents du nord-ouest se montrent réguliers, les amarres plus disponibles, les conditions plus souples. On peut filer d’île en île sans se presser, déjeuner en mer, plonger au mouillage, s’abriter si besoin dans une crique avant la tombée du jour.
Le soir, la lumière devient incroyable : ciel doré, falaises rougies, mer d’huile qui reflète tout. On partage une bouteille de vin local à bord, on écoute le port s’endormir, et on se dit qu’il n’y a peut-être pas de meilleur moment pour naviguer.
Malte, l’escale qui reste dans la tête
Ce qui rend Malte si spéciale à l’automne, c’est ce mélange de lumière, de calme et d’énergie maritime. L’eau reste accueillante, les villages animés sans excès, les ports vivants sans agitation. On y retrouve cette impression rare de naviguer hors du temps, dans une Méditerranée encore préservée.
Pour qui cherche une dernière croisière avant l’hiver, Malte est un petit paradis d’arrière-saison : la météo reste clémente, la mer d’un bleu profond, et les paysages plus vibrants que jamais. Ici, l’automne n’annonce pas la fin de l’été ; il en prolonge la plus belle partie.
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