Seul à bord oui, mais pas seul pour autant. Jean Le Cam a à sa disposition de nombreux outils pour communiquer avec la terre et échanger avec ses proches, son équipe, ses partenaires, les journalistes et les internautes …
« Je communique lorsque j’en ai envie, lorsque j’en ai besoin et lorsque c’est possible », confie le skipper Jean Le Cam.
Pour garder le contact avec la terre le skipper a tout d’abord les téléphones appelés Iridium. Ces communications passent par des satellites. Il y a souvent un délai de quelques secondes entre la question et la réponse. Le skipper peut également échanger en direct et en vidéo via le logiciel que beaucoup connaissent : Skype. La connexion à Internet se fait par les satellites du bord (ils sont au nombre de deux). Le débit maximum n’excède pas les 284 kbits/s. À titre de comparaison, la vitesse de l’ADSL à son apparition en 1999 était de 500 kbits/s.
De la forme d’une soucoupe volante, l’antenne Iridium - également appelée Open Port - est positionnée dans le cockpit, protégée des vagues par la casquette. Le satellite Fleet 500 qui permet de faire les directs vidéo est lui positionné à l’avant du mât et protégé par une enveloppe en composite. Sa place a été volontairement choisie ici afin de limiter les interférences avec les nombreux objets métalliques du cockpit : bôme, winches.