Sur la route du Vendée Globe, à partir du quarantième degré de latitude sud, les conditions sont souvent brutales, la température est basse, et les vents violents.
« C’est vrai que j’ai une affinité particulière pour le grand sud », explique Dominique Wavre. « C’est un endroit inhospitalier et sauvage, mais dans lequel les lumières sont très particulières. La mer aussi : elle est profonde, elle a un souffle unique, on sent sa puissance. Ce sont des sensations que j’apprécie tout particulièrement. »
« Ça y est, nous y sommes, dans le grand Sud », s’enthousiasmait-il le 1er décembre. « Ce matin, première visite d’un grand albatros blanc, curieux, il est venu tout près du Mirabaud croiser notre sillage. Le bateau est vraiment secoué dans tous les sens, impossible de se tenir debout. J’ai opté, comme probablement pas mal de mes camarades, pour le côté « sûr » du déplacement, à quatre pattes, en y perdant sûrement un peu d’élégance ! »
Dominique Wavre se situe au niveau de la Porte des Aiguilles, et il poursuit sa régate « privée » avec Mike Golding et Jean Le Cam, tout en gardant un œil acéré sur le groupe de tête, qui possède environ une journée d’avance. Une paille, à l’échelle du globe, qui ne les met pas à l’abri d’une opportunité stratégique ou météo.
LIRE AUSSI :