Depuis jeudi, vous pouvez vous promener virtuellement dans les rues d'une ville fantôme sur la côte Est du Japon à proximité de la centrale de Fukushima, grâce à un programme du géant américain de l'internet Google.
A Namie (prononcez: Namié), une ville d'autrefois 21.000 habitants, il n'y a plus une âme. Le temps s'y est arrêté, le 11 mars 2011, le jour de la catastrophe nucléaire à la centrale. La ville reste une zone évacuée à cause des radiations émises par la centrale Fukushima Daiichi, ravagée il y a deux ans par un tsunami gigantesque sur la côte Pacifique au nord-est du Japon.
La terre, l'air, l'eau: tout a été gravement contaminé.
Vous pouvez ainsi faire une déprimante ballade au milieu de maisons intactes abandonnées en toute hâte, de rues désertes, sans le moindre signe de vie. Ou encore vous promener le long d'une route qui court dans un paysage plat, sans arbre, comme raboté par la vague monstrueuse, avec ça et là des bateaux de pêche sur les bas-côtés, toujours plantés deux ans après au beau milieu des terres.
A voir sur Google.