Un tribunal russe a ordonné dimanche le placement en détention pour deux mois de huit autres membres de l'équipage du brise-glace de Greenpeace, l'Arctic Sunrise, visé par une enquête pour "piraterie" après une opération contre une plateforme de Gazprom en Arctique.
L'ensemble de l'équipage, composé de 30 membres dont 26 étrangers et quatre Russes est ainsi placé en détention préventive jusqu'au 24 novembre à Mourmansk et dans sa région, le temps de conclure l'enquête.
Réagissant dimanche dans un communiqué à ces décisions, Kumi Naidoo, directeur exécutif de Greenpeace International, a estimé qu'il s'agissait d'une "tentative flagrante d'intimider quiconque s'oppose à la ruée vers le pétrole de l'Arctique".