François Hollande est à Cherbourg pour donner le coup d'envoi du développement de l'énergie hydrolienne en France et annoncer les appels à projets pour quatre "fermes pilotes" au large de la ville normande.
Le chef de l'Etat souhaite promouvoir une technologie jugée susceptible à la fois de porter une partie des ambitions de la "nouvelle France industrielle" qu'il appelle de ses voeux et de participer à la transition énergétique.
Accompagné par le ministre du Budget et ancien maire de la ville, Bernard Cazeneuve, le chef de l'Etat aura droit à une présentation d'un prototype d'hydrolienne. Il présidera ensuite une table ronde à la cité de la Mer sur le thème des énergies marines renouvelables.
La publication dans les prochains jours au Journal officiel des appels à projets devrait permettre, selon l'Elysée, de mettre en concurrence les différentes offres technologiques. "L'idée, c'est de valider une technologie", explique un conseiller du chef de l'Etat, en précisant que la question de l'entretien de ces turbines plongées dans la mer reste très délicate.
Les hydroliennes, qui utilisent les courants pour produire de l'électricité, sont jugées plus porteuses que les éoliennes flottantes ou l'énergie houlomotrice - énergie des vagues et de la houle. La France est idéalement placée pour profiter du développement de cette technologie car elle dispose du deuxième gisement d'énergies marines derrière le Royaume-Uni, qui compte déjà une douzaine de fermes expérimentales, notamment en Ecosse.