Le quadruple champion du monde de voile français Billy Besson, qui a raté ses JO de Rio avec Marie Riou en Nacra 17 en raison d'une hernie discale, repart dès 2017 avec une nouvelle équipière, en quête d'or olympique à Tokyo-2020.
"J'ai remplacé une Riou (Marie, NLDR) par une autre (Amélie). Garder le même nom, c'est plus facile pour changer la voile", a-t-il confié dans un sourire à l'AFP. Mais pas question de viser les podiums d'entrée, tempère le Tahitien de 35 ans, opéré le 22 août d'une hernie discale qui l'avait handicapé aux jeux de Rio, terminé à la 6e place après avoir survolé l'année.
"C'est comme sur un bâteau, il faut retendre le auvent et remuscler les lombaires", explique-t-il. "2017 sera une grosse phase de reconstruction. Je suis loin de penser à retruster les podiums. Ce sera d'ailleurs très dur. Il faut laisser le temps au temps, on va pas y arriver tout de suite. Je viens de passer deux mois alité quand même."
S'il vise toujours une médaille olympique à Tokyo, en 2020, Besson le fera avec sa nouvelle coéquipière, d'une dizaine d'années sa cadette et venue du Laser. "Amélie, c'est sans doute une des rares personnes avec qui je peux m'entendre sur un bateau. Et c'est important: on va quand même passer les quatre prochaines années ensemble!", souffle-t-il. "La voile, c'est un sport de maturité, il faut un minimum de forme physique et un maximum d'expérience. Il nous falloir apprendre à bosser ensemble."
Marie Riou s'est, elle, tournée vers la course au large, notamment la Volvo Ocean Race, le tour du monde en équipages avec escales, vraisemblablement sous les couleurs de Dongfeng et de son skipper français Charles Caudrelier.
Prochaine échéance pour Besson, la World Cup Hyères, du 25 avril au 1er mai 2017.
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