De nombreux échantillons prélevés entre fin juillet et début septembre au parc marin d'Odaiba ont montré des niveaux élevés d'impuretés, en particulier après un long épisode pluvieux.
"La période et le volume des précipitations ont eu une incidence sur les données", a affirmé Koji Murofushi, directeur sportif du comité organisateur de Tokyo 2020.
Les responsables de Tokyo ont cependant assuré que des infrastructures améliorées devraient contribuer à maintenir la qualité de l'eau conforme aux normes internationales.
Le lieu en question accueille régulièrement des compétitions de triathlon et de natation répondant aux standards internationaux, selon les responsables sportifs.
M. Murofushi a écarté l'idée de changer de lieu pour 2020: "Des mesures seront prises pour que nous puissions fournir un excellent environnement", a-t-il promis.
Le vice-président du CIO, John Coates, a averti que la capitale japonaise devait se préparer aux pires conditions météorologiques possibles, souhaitant que soient prises des dispositions pour veiller à ce que l'environnement ne soit pas préjudiciable à la santé des athlètes.
La Fédération internationale de Natation (Fina) s'est dite prête à aider Tokyo. "En tant qu'organe mondial pour les sports aquatiques, la Fina continuera à travailler en étroite collaboration avec le gouvernement métropolitain de Tokyo et le Comité d'organisation de Tokyo 2020 afin d'assurer le meilleur environnement en 2020", a-t-elle déclaré.