Le départ devait être initialement donné depuis Plymouth, en Angleterre, mais l'organisateur, Don McIntyre, a expliqué mercredi que "les incertitudes concernant le Brexit" avaient "considérablement limité les opportunités financières".
"Après deux ans de travaux avec Plymouth, nous n'avons pas rencontré un grand enthousiasme et nous pensons qu'il n'y a pas les ressources nécessaires en Angleterre. L'événement prendra plus d'ampleur aux Sables-d'Olonne", déjà port d'attache du Vendée Globe, a poursuivi l'aventurier australien lors d'une conférence de presse dans la station balnéaire vendéenne.
La première édition du "Golden Globe Challenge", initiée par le Sunday Times et toute première course autour du monde en solitaire et sans escale, avait été remportée il y a un demi-siècle par le navigateur britannique Robin Knox-Johnston, après 312 jours en mer.
Pour respecter l'esprit "vintage" de la course, les participants prendront la mer sur des monocoques de 11 mètres maximum, construits avant 1988, et dépourvus d'assistance électronique. Ils devront donc naviguer au sextant sur des cartes marines, déterminer eux-mêmes leurs prévisions météo et ne pourront échanger que très rarement avec leurs familles.
"Les deux entorses qui sont faites aux conditions de 1968, c'est, premièrement, la présence d'une balise GPS de détresse, et, deuxièmement, que les concurrents embarqueront à bord un téléphone satellite pour communiquer une fois par semaine avec l'organisation de la course", a affirmé Yannick Moreau, président de l'agglomération des Sables-d'Olonne.
"Tout le reste, c'est la navigation à l'ancienne, le retour de l'âge d'or de l'aventure maritime", a-t-il ajouté.
"Notre espoir c'est de faire grandir cette course et de faire des Sables-d'Olonne le port permanent, non seulement du Vendée Globe, mais aussi du Golden Globe Race. On aurait donc une course autour du monde tous les deux ans aux Sables-d'Olonne. Notre ambition c'est de faire des Sables-d'Olonne la capitale de la course autour du monde", a souligné l'élu.
Pour le moment 26 skippers, de 14 nationalités, sont déjà inscrits pour cette boucle autour du monde d'environ 30.000 milles nautiques (55.560 km). Le retour du premier marin aux Sables-d'Olonne est prévu en mars 2019.