Parti le 4 novembre sur une ligne déterminée à Ouessant, Gabart file à des vitesses impressionnantes et rien ne semble ralentir ce phénomène de la course au large qui court après le record établi il y a un an par Thomas Coville (Sodebo Ultim') en 49 jours et 3 heures.
Mardi, Gabart était au large des Canaries sur une mer agitée par un vent qui approchait les 45 km/h et lui-même naviguait à une vitesse élevée de 30 noeuds (55 km/h). La suite de sa route doit le mener vers l'anticyclone des Açores avant de tracer vers la Bretagne. Cette ultime partie du périple reste encore incertaine quant aux conditions météo. Pour cette raison, les dernières estimations communiquées mardi par son équipe situent l'arrivée du skipper dimanche entre 9h10 et 16h15 (heure française). Mais il est également bien possible que Gabart boucle samedi sa circumnavigation.
Ces dernières heures, Gabart a branché le pilote automatique pour pouvoir se reposer. "François n'est pas une tête brûlée", confirme à l'AFP Christian Le Pape, directeur du Pôle Finistère course au large à Port-la-Forêt, et qui connaît bien le marin.
Pour battre le record, Gabart doit arriver avant 13h09 (heure française) le samedi 23 décembre.