La centaine de voiliers au départ cette année a bénéficié dès mardi de conditions "rêvées" selon Iain Murray, navigateur de Wild Oats XI, vainqueur de huit des 10 éditions entre 2005 et 2014, mais contraint à l'abandon ces deux dernières années.
Les quatre géants de la flotte -les voiliers de plus de 100 pieds (30 mètres) comme Comanche, Wild Oats XI et InfoTrack- ont encore profité dans la nuit de mardi à mercredi d'un bon flux de nord-est pour laisser dans le sillage le détroit de Bass séparant l'Australie continentale de la Tasmanie.
Comanche affichait ainsi une moyenne de 20 à 25 noeuds, avec 48 milles d'avance -soit plus de deux heures- sur la position de Perpetual Loyal l'an passé. "En fait, les six voiliers de tête sont tous en course pour le record", ont annoncé les organisateurs. "C'est une course incroyablement rapide."
Parmi les six, figure notamment Wizard, le 70 pieds (21,5 mètres) qui fut vainqueur en temps compensé en 2016 sous le nom de Giacomo. Wizard n'est autre que l'ex-Groupama 4 à bord duquel Franck Cammas avait remporté la Volvo Ocean Race en 2012.
Les organisateurs annoncent des conditions de plus en plus musclées dans la journée dans le détroit de Bass avec un vent forcissant dans la fourchette des 25 à 35 noeuds (46-64 km/h).
La seule victoire française sur cette classique courue pour la première fois en 1945 remonte à un demi-siècle. C'était celle d'Eric Tabarly en 1967 sur Pen Duick III.