Spindrift 2 était prêt pour cette nouvelle tentative autour du monde avec une configuration météorologique relativement favorable après un long stand-by de deux mois, à La Trinité/mer, puis à Brest. Et cette fois, la brise était au rendez-vous au point de retarder le départ du ponton déclenché vers 14h30. A l’ouverture de l’Iroise, la mer était déjà bien formée et le vent soufflait à plus de 30 nœuds avec de mauvaises rafales. Alors qu’il louvoyait vers Ouessant, Spindrift 2 a démâté. Aucun équipier n’a été touché dans cette avarie.
« C’est allé très vite ! En quelques secondes, le mât était tombé… Nous sommes tous très tristes : cela faisait déjà deux mois que nous patientions pour cette nouvelle tentative sur le Trophée Jules Verne. C’était la fenêtre de la dernière chance… C’est forcément une très grosse déception pour toute l’équipe, autant en mer qu’à terre car nous étions prêts. Il y a eu un gros travail d’optimisation sur le bateau et tout s’arrête en quelques instants. »