Une vague parfaite de trente secondes : les surfeurs en ont rêvé. Kelly Slater a matérialisé ce projet fou, dans son ranch au beau milieu de la Californie, à plus de 160 kilomètres de l'Océan Pacifique, qui pourrait intéresser les organisateurs des JO-2020. "On ne peut pas remplacer l'océan, on ne peut pas remplacer les grosses vagues. Je pense que l'incertitude de ce qui se passe dans l'océan et de ce que produit Mère-Nature, c'est ce pour quoi on aime le surfe", philosophe Slater qui reste à 46 ans la star de la discipline. A la différence des épreuves traditionnelles où le programme est soumis aux caprices de la météo et de la nature, le Surf Ranch offre une vague à la demande, pour la plus grande joie des diffuseurs TV, un atout non négligeable en vue des JO. Séduite, la WSF a acheté le concept mis au point par Slater.
Sur le côté d'un bassin de 640 mètres de long, une énorme "lame" métallique montée sur des rails crée la vague sur laquelle les meilleurs surfeurs de la planète vont s'affronter. La vague artificielle peut atteindre deux mètres de haut. Un projet similaire va voir le jour à Tokyo dans l'espoir d'être retenu par le comité d'organisation des JO-2020 qui n'a pas encore fixé son choix pour le site de compétition des épreuves de surf.