A 40 minutes des vagues (naturelles) du célèbre spot d'Hossegor, au milieu des pins, le futur bassin de 155 x 155m, au coeur d'un complexe de loisirs avec hôtel et food trucks, offrira 300 jours par an une vague modulable jusqu'à 1,80 m de hauteur toutes les 4 secondes, soit 900 vagues à l'heure, a détaillé devant la presse à Castets, Norbert Ducrot, président de WaveLandes. En coopération avec la Fédération française de surf (FFS), ce pôle qui utilisera la technologie "The Cove" de la société Wavegarden basée en Espagne, près de Saint-Sébastien, devrait devenir le premier Centre national français d'entraînement de l'équipe de France, le "Marcoussis du surf", a assuré cet ex-président d'Airbus-Helicopters Asie, en référence au Centre national de formation et d'entraînement du rugby.
D'autres sites sont bien avancés : Lacanau (Gironde) a dévoilé cet été son projet pour 2020-2021 et Sevran (Seine-Saint-Denis) devrait ouvrir sa base de loisirs en 2023. A Toulouse, Marseille ou Lyon, des projets sont à l'étude.
A l'image des murs artificiels d'escalade loin de la montagne, ces piscines vont aussi permettre de développer la pratique du surf, un sport qui suscite l'engouement au risque de saturer les plages : le nombre de pratiquants a sans doute triplé en dix ans pour atteindre 680.000 personnes (45.000 licenciés), selon la FFS. Autre enjeu: les épreuves de surf des Jeux Olympiques de 2024. A Tokyo en 2020 où le surf est présenté pour la première fois, la compétition aura finalement lieu dans l'océan. Mais pour les JO de Paris, si ce sport est confirmé comme discipline olympique, tout semble ouvert.