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Dans la Route du Rhum cette année, les Outremer terminent premier et deuxième bateaux de série au sein de la plus grande flotte de bateaux jamais vus au départ. Parmi les 123 partants, seuls 8 étaient de stricts bateaux de série, dont 3 catamarans Outremer : Le 4X, version «performance» du best seller 45’, un 49’ et un 5X, tous trois reconnus «Bateau Européen de l’Année» lors de leur sortie.
Les bateaux de croisière actuels ne sont bien sûr pas conçus pour de tels programmes, mais le retour de ce type d’ expérience pour un chantier est particulièrement utile, notamment dans l’appréciation des marges de sécurité en conditions extrêmes. Les conditions météo rencontrées cette année sur le parcours, avec 5 dépressions majeures générant des vents supérieurs à 65 nœuds et des vagues énormes ont permis de valider largement la fiabilité des solutions retenues chez Outremer.
Les skippers des bateaux engagés, Jean-Pierre Balmès (Outremer 4X) et Eric Gamin (Outremer 49’) ne se sont jamais sentis en danger, et ont pu continuer à faire route alors que plus d’un tiers de la flotte avait abandonné ou s’était dérouté pour chercher refuge. Yann Marilley, sur le 5X No Limit, fut lui contraint à l’abandon au Portugal après une collision avec un obstacle submergé.
Jean-Pierre Balmès : « Mon Outremer 4X, c’est la performance sereine ! De telles conditions de confort et de sécurité, au contact des meilleurs, c’est le top !»
Jean-Pierre Balmès, sur le 4X Solvéo, coureur expérimenté, a vaillamment occupé la 4° place pendant la majorité de la course, faisant même jeu égal avec le dernier vainqueur de l’épreuve Loïck Peyron, qui naviguait sur le trimaran sister-ship du vainqueur de la première édition de la course. Loïck parvenant dans les dernières longueurs à le dépasser, Jean-Pierre finira à une magnifique 5° place, sur 21 partants dans la catégorie « Rhum Multi ».
Pour Eric Gamin sur Liladhoc, un Outremer 49’ âgé de 7 ans, équipé de ses voiles d’origine, sans même un spi, il s’agissait au contraire de la toute première course, lui qui n’avait jamais navigué qu’en croisière en famille auparavant. Il s’empare d’une très méritoire neuvième place.
Les deux Outremer terminent largement devant tous les autres bateaux de série, démontrant l’expertise du chantier et le bien-fondé des choix techniques retenus dans la construction de ces catamarans de croisière, pourtant habituellement beaucoup moins sollicités.